Bientôt un bâtiment à la cuma des Evoissons

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Bientôt un bâtiment à la cuma des Evoissons

Hubert Avet, président de la cuma des Evoissons, entouré de Stéphane Leullier, le trésorier, et Jean Colpaert, le secrétaire.

Le hangar de la cuma des Evoissons (Somme) sera financé grâce à la pose de panneaux photovoltaïques. La cuma a souhaité aussi se faire accompagner par un "DiNAcuma", pour que le bâtiment devienne le point de départ de nouveaux projets collectifs.

Demain, avec notre bâtiment, nous aurons notre identité ». Pour Hubert Avet, président de la cuma des Evoissons, dans la Somme, la construction d’un hangar est une véritable étape dans la vie de la cuma. Elle est en passe d’être franchie.

Au compteur de la cuma : 34 ans d’existence, 95 adhérents et 200000 € de chiffre d’affaires. Au niveau du parc matériel, il y en a pour tous les goûts. Cela va d’une ensileuse à deux tracteurs, en passant par des télescopiques et du matériel de fenaison, travail du sol, désherbage mécanique. Le groupe a même investi collectivement dans une voiture frigo pour les agriculteurs en circuits courts. Ou, de manière plus anecdotique, dans un compacteur big-bag. Elle emploie aussi un salarié à mi-temps pour conduire et entretenir le matériel.

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Sur un terrain neutre

« Pour le moment, le matériel est stocké dans un vieux corps de ferme, mais tout ne rentre pas », racontent Stéphane Leullier et Jean Colpaert, trésorier et secrétaire. La cuma a souhaité investir dans un nouveau bâtiment, construit sur un terrain neutre. Pour cela, elle a fait l’acquisition d’un hectare de terrain. Ce bâtiment permettra de remiser le matériel et sera aussi un lieu de vie, avec une salle de réunion.

Des panneaux photovoltaïques

« On voudrait poser des panneaux solaires », poursuit Hubert Avet. D’après les premières estimations, un bâtiment de 1200 m² pourrait supporter 680 m² de panneaux photovoltaïques. La Chambre d’agriculture a déjà lancé l’appel d’offres. « D’après nos calculs, les panneaux pourront financer le bâtiment, sans les aménagements. L’électricité est peut-être rachetée moins chère qu’à une certaine période, mais le prix des panneaux a baissé et ils sont plus performants », souligne-t-il.

Se faire accompagner

La mise en place du DiNAcuma arrive à point nommé. « Nous allons demander l’aide à la construction d’un hangar et nous allons réaliser un accompagnement stratégique », poursuit-il. Pour mieux cerner ses besoins, la cuma des Evoissons a déjà visité d’autres bâtiments cuma dans le Nord et le Pas-de-Calais. « Ces visites nous ont permis de voir qu’un bâtiment était moteur dans un groupe », complète Jean Colpaert. D’où l’importance de demander, en parallèle, un accompagnement du réseau. « Le bâtiment ne doit pas rester une base vide ! » résume Hubert Avet.

Plus d’infos dans notre numéro spécial Hauts de France.