Arvalis inaugure sa digiferme

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Arvalis inaugure sa digiferme

L’objectif de la digiferme est l’intégration de techniques numériques opérationnelles sur l’exploitation agricole en termes de résultats technico-économiques.

Le 28 septembre 2016, Arvalis-Institut du Végétal a inauguré sa digiferme de Boigneville (91). Un support terrain pour tester les outils connectés de la ferme de demain.

Augmenter les performances techniques, économiques et environnementales des exploitations agricoles grâce au numérique : c’est l’objectif que s’est fixé Arvalis avec ses deux « digifermes » de Boigneville (91) et Saint-Hilaire-en-Woëvre (55). Ce projet est mené en partenariat avec l’Institut de l’Elevage, l’ITB (Institut Technique de la Betterave) et Terres Innovia. L’Institut du Végétal a inauguré le 28 septembre celle de l’Essonne, tournée vers les grandes cultures. 150 hectares sont ainsi dédiés à la recherche et à l’expérimentation d’outils connectés sur le désherbage et l’irrigation, les semis sous couverts permanents ainsi que l’agriculture biologique.

de g à d: Joël Merceron, DG de l'Institut de l'élevage, Jacques Mathieu, DG d'Arvalis, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Laurent Rosso, DG de Terre Innovia, Jean-François ISAMBERT, Arvalis IDF.

De g. à dr. : Joël Merceron, DG de l’Institut de l’Elevage, Jacques Mathieu, DG d’Arvalis, François Jacques, secrétaire général d’Arvalis, Laurent Rosso, DG de Terre Innovia, et Jean-François Isambert, d’Arvalis IDF.

Evaluer l’intérêt des nouvelles technologies

 «L’objectif de la digiferme est l’intégration de techniques numériques opérationnelles sur l’exploitation agricole en termes de résultats technico-économiques», a expliqué Delphine Bouttet, en charge du projet chez Arvalis. L’exploitation sera également un support pour tester les nouveaux outils et leur interaction ainsi qu’un terrain de jeu pour expérimenter les prototypes des start-up «vertes».

 

La digiferme sera le support pour appréhender la facilité d’utilisation et de prise en main des outils connectés pour les exploitants agricoles. Les ingénieurs espèrent ainsi pouvoir estimer un rapport qualité-prix et tester la qualité du service après-vente pour aider les agriculteurs dans leurs choix d’investissements. «Nous faisons le pari de la technologie même si pour le moment les prix restent élevés», convient Delphine Bouttet, qui mise sur leur accessibilité dans les prochaines années.