L’agriculture doit être une « priorité nationale » pour Le Maire (LR)

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L’agriculture doit être une « priorité nationale » pour Le Maire (LR)

L'ex ministre de l'Agriculture s'est rendu au Sommet de l'Elevage à Clermont-Ferrand.

L'agriculture doit être une priorité nationale dans les cinq prochaines années à venir, a déclaré à l'AFP l'ancien ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire, qui a sillonné jeudi pendant sept heures les allées du Sommet de l'élevage près de Clermont-Ferrand.

Les engagements que je prends, c’est demain comme président de la République d’être en même temps ministre de l’Agriculture, c’est-à-dire traiter l’agriculture comme un véritable problème politique et en faire un priorité nationale dans les cinq années qui viennent », a déclaré à l’AFP le candidat à la primaire de la droite. « Ni François Hollande ni le ministre de l’Agriculture ne font le travail nécessaire aujourd’hui pour les paysans français et notamment pour les éleveurs. Ils se contentent de mettre des rustines sur un système qui prend l’eau de toutes parts », a-t-il martelé. « Au niveau européen, il est temps que le nouveau président de la République tape du poing sur la table du conseil européen pour dire que l’agriculture est une priorité absolue de la France. (…) La régulation des marchés ne se fera pas sans le soutien du président de la République française. Ce n’est pas au niveau technique que ça se joue, c’est au niveau politique », a estimé M. Le Maire entre deux selfies et poignées de mains avec les éleveurs. « Respect! », « Vous êtes le meilleur ministre que nous ayons eu depuis Chirac », « Allez-y »: beaucoup de messages de soutien envers le candidat LR dans les allées de ce salon professionnel où il est resté plus de sept heures à discuter avec les éleveurs. Les relations avec le monde de l’élevage n’ont pourtant pas toujours été au beau fixe. En 2009, alors qu’il était ministre de l’Agriculture sous Nicolas Sarkozy, il avait été pourchassé par des éleveurs en colère et contraint à rebrousser chemin. « Il faut prendre son temps et écouter tout le monde, c’est aussi une marque de respect des éleveurs français », a-t-il assuré jeudi.

Cournon-d’Auvergne (France), 6 oct 2016 (AFP)