L’impression 3D métal à moindre coût ?

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L’impression 3D métal à moindre coût ?

La start-up Sculpteo a présenté au CES de Las Vegas un vélo entièrement réalisé en 3D métal.

Le coût de l’impression 3D pour fabriquer un objet relève de la méthode, de la quantité et du type de matière employé . Pour un petit objet en plastique, il faut compter 5€, mais pour un objet en métal, le prix explose pour atteindre 50000, voire 200000 €.

L’impression 3D métal peut être réalisée sur une douzaine de métaux tels que le titane, l’aluminium et l’acier. Actuellement, elle est perçue comme compliquée et inaccessible, car coûteuse et longue. elle se révèle en effet un véritable challenge technique, du fait de la quantité de paramètres à calculer. Il est aujourd’hui souvent nécessaire de faire plusieurs essais avant de trouver le bon jeu pour un objet fini correspondant à la demande. Ces allers-retours ont un prix (entre 50 000 et 200 000€) et des délais conséquents (12 à 20 semaines).

Un vélo en 3D

La start-up Sculpteo lance un vélo entièrement conçu et fabriqué avec ses outils pour moins de 5000 euros. L’objectif de Sculpteo est de démocratiser l’impression 3D métal, avec pour objectif de réduire les budgets de 30% par rapport à la moyenne observée, tout en réduisant drastiquement les délais. Lors du CES de Las Vegas, la start-up a dévoilé le premier outil de la suite « Agile Metal Technology ». Le Business Case est une intelligence artificielle conversationnelle pour évaluer la compatibilité de son projet avec l’impression 3D métal. Basé sur 7 années de data rassemblées par la start-up, l’outil  analyse, compile les bénéfices et les risques du projet, et préconise le ou les matériaux les plus adaptés. Pour prouver la solidité des matériaux et sa maîtrise de la technique, Sculpteo a conçu le premier vélo fonctionnel imprimé en 3D! Ce dernier combine toutes les expertises de Sculpteo et de sa plateforme interactive: impression 3D métal, découpe laser et impression 3D de polymères (plastique, résine). Sa réalisation a coûté moins de 5000 euros.

=> Si l’impression 3 D n’a pas encore pénétré les ateliers des cuma, l’histoire de la planteuse de Nicolas Dulucq montre que le futur est à leurs portes. Ce maraîcher bio de 27 ans, installé à Morganx dans les Landes, a eu l’idée de demander à l’association Fabrique Alternative, qui œuvre près de Mont-de-Marsan, de lui concevoir une pièce pour son outil. Leur témoignage est à lire dans le numéro d’Entraid de février 2017.

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