Les silos de maïs ont retrouvé le sourire

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Les silos de maïs ont retrouvé le sourire

Au silo, les tasseurs ont eu du boulot. Les remorques sont arrivées chargées d’une bonne nouvelle: les rendements sont là en 2017. Et d’une moins bonne: avec un taux de matière sèche encore élevé cette année, attention à la conservation.

Avec un rendement moyen national bien supérieur à celui de 2016, comme à la moyenne des 5 dernières années, la campagne française d’ensilage des maïs 2017 est une réussite. Surtout que la qualité mesurée selon les valeurs alimentaires n’est pas en reste. Il n’y a plus qu’à l’utiliser à bon escient.

Qu’elle est bienvenue cette année à refaire des stocks! Dans son bilan de campagne présenté lors de la journée spéciale maïs fourrage 2017 qu’Arvalis organisait le 20 novembre, l’institut rappelle que cette récolte 2017 succédait à deux années difficiles. Les bons résultats moyens observés, tant en rendement qu’en valeurs alimentaires, sont donc salutaires.

Rendement moyen national estimé: 13,8t MS/ha

Ni les gelées d’avril, ni le déficit hydrique parfois marqué sur le cycle n’ont gravement plombé le bilan de campagne, sauf en Rhônes-Alpes où la moyenne obtenue en 2017 (10t MS/ha) est inférieure de 0,6t à la référence 2012/2016. Pour les experts, le succès général s’explique donc par «un printemps favorable à la mise en place de la culture», qui a valorisé une implantation globalement précoce, puis «un été propice au bon remplissage des grains». Arvalis note enfin que, plus riches en énergie, toujours en moyenne, «ces maïs 2017 sont aussi moins encombrants». Les ingénieurs alertent: «Particulièrement riches en amidon, avec une bonne qualité des tiges et des feuilles, ils devront être intégrés avec précaution dans les rations» pour rester sous la barre des 23 à 24% d’amidon dans le bol des laitières qui devra aussi contenir sa part de fibres pour stimuler la rumination.

En complément du maïs, l’apport d’herbe (ensilée ou enrubannée) pourra donc être bénéfique. En revanche, l’ingrédient pourra augmenter la densité énergétique des rations des jeunes bovins en engraissement qui, eux supportent des teneurs d’amidon jusqu’à 35-38%.

Encore un peu tard

Ce fut moins pire qu’en 2016 (où plus d’un quart des chantiers s’était fait au-delà de 38% de MS), mais presque partout encore, le stade de récolté préconisé a été largement dépassé. Exception faite des territoires limitrophes de la mer Manche, la médiane nationale du taux de matière sèche est à 34,5%, et plus de 20% des chantiers sont au-delà des 38%.

La cuma, acteur incontournable de cette réussite, s’organise:

STRATÉGIE DE GROUPE] UNE CUMA ENSILAGE QUI VA AU-DELÀ DE LA PRESTATION COMPLÈTE

ENSILAGE : QUE VONT-ILS FAIRE ?

[ORGANISATION DE GROUPE] UN ENSILAGE SANS FRONTIÈRE

Un sujet a animé cette campagne:

[AVIS ENSILAGE SHREDLAGE] QUE FAUT-IL EN PENSER ?

[AVIS ENSILAGE SHREDLAGE] UN ÉLEVEUR QUI SE MONTRE SATISFAIT DE L’ENSILAGE DE MAÏS