6 août 2020 : la Cuma de Blanzay sort l’ensileuse

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6 août 2020 : la Cuma de Blanzay sort l’ensileuse

On voit au premier coup d'oeil que la végétation souffre.

Premier chantier de maïs de l’année pour l’ensileuse de la Cuma de Blanzay Nord (86). L’épi n’est pas tout à fait mur mais la végétation souffre trop du manque d’eau.

L’ensileuse de la Cuma de Blanzay Nord (Vienne) a fait son premier chantier de maïs de la saison 2020 le 6 août. La météo annonce plusieurs jours de canicule et Nicolas Cordeau ne veut plus attendre : « Ce maïs a été semé le 4 avril. Il lui faudrait encore une semaine pour terminer la maturation du grain mais la végétation est déjà très sèche. Je ne veux pas prendre de risques ».

ensilage cuma de Blanzay épi de maïs

Le grain est à peine mûr.

Pour les chèvres

Il élève des chèvres, comme la majorité des adhérents de la Cuma. Ces animaux n’aiment pas le moisi, il faut donc éviter un maïs trop sec. Nicolas Cordeau assure néanmoins la qualité du silo avec un conservateur biologique.

ensilage cuma de Blanzay conservateur

Un conservateur par précaution.

Dans ces terres à dominante argileuse assez profondes (à mi-chemin entre groies et terres rouges à châtaigniers, selon l’appellation locale), le maïs semé tôt avait de bonnes réserves d’eau au départ. Mais, n’étant pas irrigué, il a ensuite accusé le manque de pluie. « Heureusement, il n’a pas subi de fortes chaleurs lors des stades critiques. Cela fait quand même trois années de suite que je commence à ensiler dans la première quinzaine d’août. Il y a trente ans, mon père n’y allait que fin septembre ! ».

ensilage cuma de Blanzay feuilles sèches

En complément : les prévisions d’Arvalis sur les date d’ensilage du maïs fourrage

Et ça démarre aussi dans les cuma en Vendée (7 août) ou dans l’Ain (10 août).