Jusqu’à 6,7ha/h avec l’andaineur à tapis

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Jusqu’à 6,7ha/h avec l’andaineur à tapis

Découvrez l'avis d'utilisateur de la cuma de Belloy-sur-Somme (photo d'illustration).

Après deux ans d’expérience avec un andaineur Roc de 8,70m, le président de la cuma de Belloy-sur-Somme nous donne son retour d’expérience sur ce matériel.

Basée dans la Somme à côté d’Amiens, la cuma de Belloy-sur-Somme est une cuma dynamique qui a pour habitude de se lancer dans de nouveaux projets. Il y a 2 ans, avec le développement des méthaniseurs chez certains adhérents, les besoins ont significativement augmenté sur les andaineurs. L’occasion pour les adhérents d’investir dans un andaineur à tapis, qui permet aussi d’andainer les surfaces en luzerne sans perte de qualité. Voici leur avis d’utilisateur de l’andaineur à tapis Roc RT 870.

Une organisation rodée pour profiter des pleines capacités

La cuma a choisi de proposer un chantier complet aux adhérents, pour profiter au mieux du potentiel que peut offrir le matériel. A la clé: l’élimination des temps mort d’attelage/dételage et de réglage de l’outil. De plus, ce matériel demande une prise en main pour une utilisation optimale. En outre, il requiert une certaine expérience pour adapter la vitesse du tapis et la hauteur du pick-up selon les parcelles et la quantité de fourrage. Pour proposer un service rapide et efficace, trois chauffeurs se relaient pour effectuer l’andainage chez les adhérents.

Malgré des besoins étalés sur une période importante, avec 100 hectares de luzerne pendant l’été et l’ensilage des couverts végétaux à destination des méthaniseurs en automne, le boom d’activité reste concentré sur le printemps. Le débit de chantier et l’organisation rodée de la cuma permettent d’absorber cette charge de travail. Ainsi, le débit de chantier atteint jusqu’à 6,7ha/h lorsque les conditions sont optimales.

Après 2 années d’expérience, un avis d’utilisateur de l’andaineur à tapis Roc RT 870 plus clair

La cuma a même investi dans un combiné de fauche papillon avant/arrière de même largeur pour proposer une prestation complète. Cette dernière reste facultative, les adhérents gardant la possibilité de faucher eux-mêmes. Le débit de chantier de l’andaineur à tapis s’en trouve ainsi augmenté. Car le chauffeur n’a plus qu’à suivre les andains de la faucheuse dans le même ordre. La présence de l’andaineur a tapis leur a permis de s’affranchir du conditionneur. Et donc de limiter la puissance nécessaire pour emmener le groupe de fauche.

Outre la préservation des fourrages fragiles, tels que la luzerne et le trèfle, l’andaineur à tapis permet aussi de limiter la présence de terre et de cailloux. La qualité de la récolte s’en trouve ainsi améliorée. Et les couteaux de l’ensileuse ont une meilleure longévité. En bon point supplémentaire, le fait de soulever la totalité du fourrage avec le pick-up a pour effet d’améliorer l’efficacité du séchage.

Le matériel trouve tout de même ses limites dans les fourrages épais dans lesquels il a tendance à bourrer, tel que le seigle bien développé.

Et combien ça coûte un andaineur à tapis?

Le président de la cuma, Vincent Lepers, admet volontiers que le prix d’achat d’un andaineur à tapis peut faire peur au premier abord. En comparaison avec un double rotor central auquel la cuma est habitué, le prix est presque quatre fois plus élevé. Mais avec 700 hectares minimum andainés tous les ans, le prix de revient d’un andaineur à tapis est comparable à un double rotor qui fera 200 hectares dans l’année. Il devient même plus intéressant en prenant en compte le coût du tracteur et de la main d’œuvre, car le débit de chantier élevé permet de les diluer.

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Exemple d’organisation autour de l’andaineur à tapis Kuhn Merge Maxx 950.

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