Ce que savent faire les cuma, deuxième étape landaise

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Ce que savent faire les cuma, deuxième étape landaise

De nombreux élus avaient répondu à l'appel.

Le rôle des cuma n'est pas assez reconnu, malgré une dynamique particulièrement engagée dans les Landes et les Pyrénées Atlantiques. La fédération des cuma a donc organisé une série de portes ouvertes pour montrer l'étendue de ce travail. Deuxième étape à Castandet, dans les Landes.

Les cuma investissent un très large panel d’activités pour répondre à la diversité des besoins des exploitations agricoles. Toutes ces initiatives collectives sont souvent insuffisamment connues des élus et partenaires.

Faire connaitre et reconnaître ce travail de terrain, au service de plusieurs milliers d’exploitations du territoire, c’est l’objectif premier des portes ouvertes organisées par la fédération des Cuma Béarn Landes Pays Basque.

Après Poey d’Oloron en octobre, cette seconde étape avait lieu à Castandet pour le département des Landes.

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Ils ont répondu présent

De nombreux partenaires et élus étaient présents ou représentés : Mr Frédéric Veaux Préfet des Landes, Mr Mazaury, DDT Landes, Mr Boris Vallaud Député, Mme Maryline Beyris Conseillère Régionale Nouvelle Aquitaine, Mme Degos Présidente de la Commission agricole du département des Landes ainsi que Mme Marie-France Gauthier, Mrs les Maires de Castandet, Maurrin, Bretagne de Marsan, Mr François Lesparre pour la Chambre d’agriculture, Mme Baud pour le Sydec ainsi que divers partenaires, Banques, Assurances, Coopératives, responsables de Cuma .

Ce fut l’occasion de présenter la palette de solutions proposées par les groupes d’agriculteurs pour accompagner le développement des exploitations :

  • Réduction des charges de mécanisation, emploi partagé et installation de jeunes avec les témoignages de la Cuma d’accueil de Castandet avec tous les matériels nécessaires aux besoins d’une exploitation de polyculture –élevage, et avec son engagement dans des pratiques agro écologiques et bio. Le témoignage de Laurent Duclavé, jeune installé en agriculture biologique, en a fait la démonstration.
  • L’agroécologie grâce au groupe avec le témoignage de la Cuma de Sarraziet, avec sa palette de matériels innovants, au choix des adhérents, pour l’amélioration des pratiques, notamment en matière de travail du sol, semis, traitement, fertilisation, au service des petites et moyennes exploitations du Tursan.
  • Les circuits courts avec l’exemple de la Cuma du Gabardan (Nord Est Landais), pour la transformation des produits carnés en tout genre.
  • Et l’échelon départemental voir interdépartemental pour accompagner des projets d’agriculteurs complémentaires à ceux portés par des Cuma locales avec l’exemple de La Cuma Agroinnovation640, pour le semis de couverts végétaux, le toastage du soja, le triage des graines ou encore l’écimage des cultures.
  • Sans oublier, en toile de fond, le volet main d’œuvre pour améliorer l’organisation du travail à la fois au niveau de la Cuma mais également sur les exploitations des adhérents avec là encore les témoignages de différentes Cuma qui proposent soit des services en prestation complète, soit mettent à disposition de leurs adhérents un salarié pour les travaux de l’exploitation voire même du secrétariat partagé pour accompagner dans les tâches administratives.

Ces nombreux témoignages, vivants, portés par des jeunes agriculteurs pour la plupart, ont capté l’attention des présents et n’ont pas manqué de susciter les débats autour des revendications portées par le réseau Cuma (travail avec les collectivités, reconnaissance et priorité au collectif dans la future PAC, accompagnement de l’animation des groupes, diversité des services proposés par les Cuma, …).

Espérant que cette journée portera ses fruits pour la prochaine programmation 2021/ 2027 du Programme Régional de Développement de l’Agriculture.