Ce que savent faire les cuma, première étape dans le 64

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Ce que savent faire les cuma, première étape dans le 64

Les nombreux témoignages, vivants, portés par des jeunes agriculteurs pour la plupart, ont capté l’attention des présents et n’ont pas manqué de susciter les débats.

Le rôle des cuma n'est pas assez reconnu, malgré une dynamique particulièrement engagée dans les Landes et les Pyrénées Atlantiques. La fédération des cuma a donc organisé une série de portes ouvertes pour montrer l'étendue de ce travail. Première étape à Poey d'Oloron, dans le 64.

Les cuma investissent un très large panel d’activités pour répondre à la diversité des besoins des exploitations agricoles. Ces initiatives collectives sont souvent méconnues des élus et partenaires.

Pour faire connaitre ce travail de terrain, au service de plusieurs milliers d’exploitations, c’est l’objectif premier des portes ouvertes organisées par la fédération des Cuma Béarn Landes Pays Basque.

Ils ont répondu présents

De nombreux partenaires et élus étaient présents ou représentés à Poey d’Oloron le 12 octobre: DDTM, Conseil Régional, Conseil Départemental, Banques, Assurances, Coopératives, responsables de Cuma ; d’autres manquaient à l’appel . Ce fut l’occasion de présenter la palette de solutions proposées par les groupes d’agriculteurs pour accompagner le développement des exploitations :

  • Réduction des charges de mécanisation et installation de jeunes avec les témoignages de la Cuma d’accueil de Poey d’Oloron avec tous les matériels nécessaires aux besoins d’une exploitation de polyculture –élevage , y compris un séchoir à maïs qui va d’être inauguré.
  • L’agroécologie grâce au groupe avec le témoignage de la Cuma de Garlin en grandes cultures et la Cuma des Vignobles d’Irouléguy en viticulture avec leur palette de matériels innovants, au choix des adhérents, pour l’amélioration des pratiques.
  • Les circuits courts avec l’exemple de la Cuma de Xuhito, secteur Pays Basque, pour la transformation des produits carnés.
  • Les matériels spécifiques pour les travaux en zone montagne avec l’exemple de la Cuma Algarrekin (motofaucheuse, épandeur, bétaillère,…).
  • Et l’échelon départemental voir interdépartemental pour accompagner des projets d’agriculteurs complémentaires à ceux portés par des Cuma locales avec l’exemple de La Cuma Agricompost, pour le compostage des effluents et déchets verts, le sursemis de prairies et l’entretien mécanique des bordures de champs (lamier, épareuse).
  •  Sans oublier le volet main d’œuvre pour améliorer l’organisation du travail à la fois au niveau de la Cuma mais également sur les exploitations des adhérents avec là encore les témoignages de différentes Cuma qui proposent soit des services en prestation complète, soit mettent à disposition de leurs adhérents un salarié pour les travaux de l’exploitation.

Ces nombreux témoignages, vivants, portés par des jeunes agriculteurs pour la plupart, ont capté l’attention des présents et n’ont pas manqué de susciter les débats autour des revendications portées par le réseau cuma (travail avec les collectivités, reconnaissance et priorité au collectif dans la future PAC, accompagnement de l’animation des groupes, …).

Espérant que cette journée portera ses fruits pour la prochaine programmation 2021/ 2027 du Programme Régional de Développement de l’Agriculture.