Fromagerie des Aldudes : Se démarquer des circuits agro-industriels classiques

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Fromagerie des Aldudes : Se démarquer des circuits agro-industriels classiques

La fromagerie des Aldudes qui fonctionne depuis 2014, trace sa route en misant sur la qualité et la traçabilité de ses produits du terroir.

La fromagerie des Aldudes de la Coopérative Laitière du Pays Basque tente de faire sa place en se démarquant des circuits agro-industriels classiques et en pariant sur la forte identité qualitative de ses produits.

Xabi Lopepe est éleveur de brebis. Il est aussi responsable de la communication de la CLPB (Coopérative Laitière du Pays Basque). Il a soutenu la décision prise par sa coopérative de construire la fromagerie des Aldudes. Une décision qui remonte en 2011. Jusque-là, la coopérative était concentrée sur la collecte laitière. Le bâtiment a ouvert ses portes en 2014. Coût: 6millions financés par les producteurs eux-mêmes, des emprunts bancaires, des subventions et un financement participatif. Pour Xabi, l’enjeu est de se démarquer des circuits agro-industriels classiques. Le pari est de valoriser le lait local parfaitement tracé, issu d’un terroir à forte identité.

Appellation Ossau-Iraty

La coopérative commercialise principalement du fromage et un peu de beurre et de lait. Les produits sont élaborés dans le cadre de l’AOP Ossau-Iraty pour le lait de brebis et de la mention Bleu-Blanc-Cœur pour le lait de vache. «Le jeu en vaut la chandelle», défend Xabi. Mais comment faire sa place à côté des acteurs de l’industrie laitière en place? Le pari de la CLPB ne manque pas d’audace. Pour le réussir, les éleveurs ont consenti depuis deux ans des efforts économiques sur leur paie de lait. Ils donnent aussi un peu de leur temps au travers d’animations dans les magasins et, même, mettent de temps en temps la main la pâte… Quelques éleveurs ont quitté le navire. Restent aujourd’hui 65 coopérateurs dont 2/3 en brebis et 1/3 en vache, persuadés de la justesse de leur choix. Leur objectif? 500t de fromage annuel. «On n’y est pas encore», avoue Xabi, bien déterminé à réussir cette aventure collective avec ses collègues basques.

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