Dans l’attente du nouveau ministre de l’agriculture

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Dans l’attente du nouveau ministre de l’agriculture

L'AG a eu lieu le 30 mai à Montrouge.

Il n’est pas venu à l’AG de la Fncuma mais ce n’est que partie remise. Les cuma ont des demandes à formuler au nouveau ministre de l’agriculture: reconnaissance des groupes, amortissement des subventions et accompagnement du DiNA.

L’assemblée générale de la Fncuma s’est déroulée le 30 mai, près de Paris. Deux axes forts: l’emploi et l’innovation collective. Malheureusement, ni le ministre de l’agriculture, ni un représentant n’étaient là pour témoigner du degré d’intérêt du gouvernement Macron pour les cuma. La période électorale s’est avérée défavorable. Luc Vermeulen, président de la Fncuma, attend une meilleure prise en compte des dynamiques collectives. Il propose aussi d’autoriser les cuma à répartir jusqu’à 50% des subventions entre les adhérents. Aujourd’hui, la loi oblige à les bloquer en réserves.

L’emploi partagé

Temps fort de l’AG 2017: l’emploi. Le réseau cuma compte 4.700postes, l’objectif est d’en créer 1.000 de plus d’ici 2020. La Loi Travail de 2016 a reconnu aux cuma la possibilité de mettre leurs salariés à disposition des adhérents sans limitation. C’est une opportunité pour créer des emplois prioritairement dédiés à la conduite des machines, mais consolidés grâce aux activités de main-d’œuvre dans les exploitations. La table ronde, consacrée à ce sujet, a montré le potentiel et pointé les écueils à surmonter pour recruter et fidéliser. Enfin, le nouveau projet politique de la Fncuma, qui a été débattu au cours des semaines passées, a été voté. Il donne la direction pour les années qui viennent.

Retrouver le bilan de la première année de mandat de Luc Vermeulen, président de la Fncuma, et les échos de l’AG des cuma heure par heure.