Presque un millier d’hectares dans son année, l’ensileuse au taquet

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Presque un millier d’hectares dans son année, l’ensileuse au taquet

La Jaguar 940 avance à plus de 2ha/h dans des maïs qui affichent une moyenne supérieure à 16tMS/h (@Ronan Lombard).

En passant à un modèle 940 de la gamme Jaguar en 2014, la cuma la Néantaise dépasse les 2ha/h en débit de chantier moyen au maïs. Il faut bien ça, et une organisation rigoureuse, pour assurer les 575ha/an à faire. Troisième épisode d’une série de portraits des cuma ensilage dans l’Ouest.

Sur le secteur de Néant-sur-Yvel, une douzaine d’adhérents participe à l’activité ensilage de maïs de la cuma la Néantaise. Au total de 575ha de la culture annuelle s’ajoute l’herbe, 400ha environ avec une dizaine d’adhérents. Pour assurer le service, la cuma ensilage dispose d’une automotrice, renouvelée en 2014. Le groupe morbihannais avait une Jaguar 850. Les responsables ont alors choisi de passer à la 940, toujours chez Claas, avec un bec Orbis huit rangs. Les capots abritent un moteur Mercedes d’une puissance maximale de 510ch qui tient la cadence, avec un rendement supérieur à 2ha/h en moyenne sur la saison de récolte automnale.

Un potentiel valorisé dans des bonnes conditions

D’un côté, il y a le chauffeur, Eric Coché, salarié de la cuma, qui apprécie le confort et l’ergonomie de la machine, ainsi que le débit de chantier que permet ce modèle. De l’autre, il y a les adhérents, qui s’y retrouvent sur ce point de la capacité, notamment au maïs. Le territoire sur lequel la cuma exerce est relativement restreint et la culture sous bâche du maïs ensilage est bien ancrée.

Avec une moyenne des rendements supérieure à 16tMS/ha, l’automotrice est utilisée quasiment au maximum de ses capacités. Cela se traduit aussi par un besoin de rigueur quant à l’organisation du groupe qui conserve la caractéristique de «souplesse» des cuma, mise en avant par le président de la coopérative. «Nous fonctionnons beaucoup en entraide pour les chantiers d’ensilage», explique encore Jérôme Haupas. Et le planning, établi en début de saison «est optimisé par le chauffeur pendant la campagne.» Dans la configuration actuelle du groupe d’éleveurs installés dans une région où les conditions sont parfois très séchantes, «il ne faudrait pas plus de surface à ensiler, ponctue le responsable. Car ça peut être compliqué de servir chaque adhérent dans les temps.»