De la polyvalence dans le strip-till

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De la polyvalence dans le strip-till

Les outils de strip-till présents à Janzé le 4 octobre présentaient chacun différentes configurations des éléments, adaptées à des interventions d’automne ou de printemps.

A Janzé (35), une démonstration de strip-till a eu lieu dans une future parcelle de maïs. Quatre constructeurs ont répondu à la sollicitation de la fédération des cuma et ont fait évoluer leur outil dans le couvert.

Dans un couvert de fenugrec, lin, phacélie, radis chinois et tournesol, quatre outils tracent des lignes parallèles. Dans l’immédiat, de la féverole viendra y renforcer le peuplement. Au printemps, c’est dans ces raies que les rangs de maïs s’implanteront. « La cuma d’Amanlis se pose la question du strip-till en préparation du sol pour se faciliter les interventions de semis », expose Anne-Laure Duhaut, animatrice de la fédération des cuma qui suit la coopérative dans le cadre d’un Dinacuma. Le 4 octobre, le groupe accueillait une démonstration de strip-till.

En cliquant sur les images découvrez les différentes machines et les commentaires associés.

Observation du travail sur le rang effectué avec le passage de l'outil Sly

Aurélien Haingron qui présentait l’outil Sly rappelait l’intérêt de décaler la ligne de semis de la féverole par rapport à la future ligne du maïs de 5 cm.

Kverneland propose différentes géométries de dents de strip-till.

Kverneland dispose d’une gamme de trois dents, adaptées à différents contextes pédologiques : droite pour un sol plutôt léger, semi-courbe pour une terre plus lourde ou courbe pour les sols argileux.

Détail d'un système de réglage sans clef proposé par Kuhn

Le modèle proposé par Kuhn se démarque par une volonté de simplifier les réglages et l’entretien (graissage uniquement nécessaire pour le système de repli).

Combiné strip-till et semoir monograine.

Le matériel Duro avait la particularité d’être combiné à un semoir implantant directement la féverole. Cette configuration est particulièrement intéressante pour préserver l’humidité du sol lors d’un semis de maïs après dérobée, voire après une moisson précoce (dans le cas d’un maïs destiné à de la méthanisation).

Travail du sol en strip-till lors de la démonstration du 4 octobre à Janzé.

Les outils de strip-till présents à Janzé le 4 octobre présentaient chacun différentes configurations des éléments, adaptées à des interventions d’automne ou de printemps.

Duro, Kverneland, Kuhn et Sly

Les quatre constructeurs présents se sont accordés sur les points communs et différences de leurs matériels. « Les premiers outils pour travailler en conservation du sol, ce sont les couverts végétaux et la bêche. L’agronomie et la technique prévalent sur le matériel en matière de strip-till », a pu entendre l’auditoire en introduction des présentations des outils qui ont étalé leur polyvalence. En effet, « réaliser une préparation strip-till à l’automne en bonnes conditions est parfois plus pertinent qu’au printemps dans de mauvaises conditions », rappelaient les organisateurs. Selon la disposition des éléments, chacun a ainsi été capable de réaliser un léger buttage de la bande travaillée, adapté à une intervention d’automne, ou de privilégier la finesse de préparation nécessaire à un semis immédiat. Car le strip-till s’utilise « comme la charrue » au détail près qu’il combine les intérêts d’un travail du sol (réchauffement du sol autour de la graine), et ceux des techniques simplifiée (portance notamment).

Une fiche pratique sur le strip-till est à retrouver ici

Pour aller plus loin sur le sujet :

Une sécurité nommée strip-till et qui a fonctionné

Georg Mayerhofer épand du lisier avec un strip-till