Machines à vendanger: nouveaux modèles en démo

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Machines à vendanger: nouveaux modèles en démo

Trois démonstrations de machines à vendanger en même temps sur les mêmes parcelles: une première dans le Loir-et-Cher.

Durant les vendanges 2019, la Frcuma CVL, section Loir-et-Cher, a organisé deux démos de machine à vendanger avec les trois concessionnaires locaux. Une première dans le département qui a vu à l'œuvre aussi la nouvelle machine Ero.

Le 13 septembre, la cuma viti-vinicole de Cheverny et Cour Cheverny a accueilli des démos de machines à vendanger. Une vingtaine de personnes, provenant de quatre cuma, ont assisté à cette présentation de nouveaux modèles.  Etaient présentes: la Grégoire GM7 distribuée par les Ets DMS 41, la New Holland 9070M distribuée par les Ets Gonnin-Duris et la Pellenc Optimum 530 (propriété de la cuma viti-vinicole), distribuée par les établissements Cloué.

Le président Alain Chéry a présenté la cuma: 110.000 € de chiffre d’affaires, 38 adhérents, 30 activités agricoles, viticoles et vinicoles). Ensuite, les représentants des concessionnaires ont développé un argumentaire technique d’une dizaine de minutes sur chaque matériel.

Trois machines à vendanger en démo dans les cuma du Loir et Cher, une première.

Les cuma Viti-vinicole de Cheverny et la Meusnoise ont accueilli les trois machines en démo.

Les machines ont récolté en même temps une parcelle de Sauvignon et de Chardonnay.

Les derniers modèle de Grégoire, New-Holland et Pellenc présentés devant les cuma du Loir et Cher.

Apparition de la nouvelle machine à vendanger Ero en démo dans le Loir et Cher.

Vidange de la nouvelle machine Ero.

 

Belle qualité de tri

Les machines ont récolté en même temps une parcelle de Sauvignon et de Chardonnay. Le vidage des bacs a permis de constater le nettoyage et la propreté de récolte des trois marques, toutes équipées de système de tri. La qualité de tri était belle, quasi semblable pour tous les modèles.

Les concessionnaires DMS 41 et Gonnin Duris ont réitéré leur présentation-démonstration, le mardi 24 septembre. Ils étaient chez le président de la cuma La Meusnoise, Philippe Augis, à Meusnes. Une trentaine de vignerons, à «l’affût» des nouvelles technologies, ont regardé et comparé la qualité de travail, le confort, la facilité de nettoyage, d’entretien, les pièces de rechange… Ils se sont fait une vraie idée de celle qui leur faut dans le rang.

«Dans la cuma, nous avons déjà 4 machines à vendanger (3 de la marque New Holland et une Pellenc), que nous changeons tous les 4-5 ans. Ceci pour être à la pointe de la technologie et éviter au maximum les frais d’entretien», a souligné le président de la plus grosse cuma viticole du département (200.000 € de CA, une dizaine d’adhérents). « Nos machines tournent 500 h/an environ. Elles sont aptes à la polyvalence. Elles servent aussi bien pour les vendanges, que pour les traitements via la pulvérisation, l’effeuillage, le rognage, le pré-taillage…»

Première démo Ero

La Frcuma et la cuma viti-vinicole de Cheverny et Cour-Cheverny ont également organisé la présentation-démonstration d’une machine à vendanger Ero dans le vignoble loir-et-chérien. «C’est la première vendange par une machine Ero, Grapeliner Série 5175 XV dans le département», s’est réjoui l’animateur, Anthony Chambrin. Cette démo a eu lieu le 25 septembre, sur l’exploitation d’Alain Chéry à Cour-Cheverny.

Une vingtaine de vignerons sont venus observer «la nouveauté» en action. «Grâce à la position médiane basse du moteur et de la trémie entre les roues avant et arrière, la répartition du poids est optimisée. Le centre de gravité est abaissé pour permettre de travailler sur des terrains pentus (jusqu’à 42%)», a assuré le concessionnaire. Et d’ajouter: «Le triple nettoyage de la vendange par buse à air transversal et extracteur de feuilles, aspirateur inférieur plus aspirateur au niveau du convoyeur transversal, élimine soigneusement les feuilles. De plus, la machine était équipée d’un égrappoir Bucher et d’une table de tri.» «Le battage est souple. La vendange est vraiment propre», a observé un adhérent de la cuma. «Plusieurs options sont intéressantes comme le guidage automatique dans le rang.»

Le prix de vente annoncé est de l’ordre de 200.000 € HT. Soit au même tarif que les autres marques de vendangeuses. Ero ne fait pas à ce jour pas de système de polyvalence. Toutefois, elle a annoncé y réfléchir fortement pour les prochaines années.

32 machines dans le Loir-et-Cher

Ces trois événements ont permis à Anthony Chambrin de rappeler les chiffres du réseau cuma dans le département. «23 cuma possédent 32 machines à vendanger au total. Le parc est à 57 % composé de New Holland, puis vient Pellenc avec 23 % et enfin Grégoire. Les trois quarts des machines sont utilisées pour la polyvalence. La moitié ont des systèmes de tri embarqués. Les vendanges faites en cuma représentent 1.500 ha et 200 exploitations viticoles.» Le service viticole de la chambre départementale d’agriculture et la FAV 41 ont contribué au succès de ces trois journées.

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