[Désherbage mécanique] Une herse-étrille avec réglage automatique de l’agressivité

Partager sur

[Désherbage mécanique] Une herse-étrille avec réglage automatique de l’agressivité

Cette herse-étrille Treffler, avec réglage automatique de l'agressivité, est une première en France. Crédit photo: JP Doat

Une déferlante de conversion en bio à la cuma la Belmontaise, dans le Gers, s’est produite. Cette dernière a investi dans du matériel de désherbage mécanique performant -dont une herse-étrille avec réglage automatique de l'agressivité, une première en France!-associé à un tracteur autoguidé.

Le désherbage mécanique est l’une des pierres angulaires de tous les systèmes en agriculture biologique. C’est pour cette raison que les adhérents de la cuma se sont tournés vers l’achat d’une herse étrille Treffler avec réglage automatique de l’agressivité.

La marque Treffler est commercialisée par la société Stecomat. Il s’agit du premier matériel de ce type commercialisé en France. Le principe est simple : il se base sur deux dents témoins qui gèrent hydrauliquement la tension des ressorts de 1 à 5 kg. Ce fonctionnement permet de travailler de manière homogène en prenant en compte la topographie et la dureté de la parcelle avec une grande simplicité.

Le contrôleur de tension des ressorts permet de voir la variation en cabine. Cette herse étrille de 12,80 m a coûté 27 500 € HT, amortis sur 7 ans avec un engagement de 5 adhérents sur environ 250 hectares. Hors frais d’entretien et de réparations et sans inclure les frais généraux de la Cuma, le coût de revient prévisionnel sur la herse étrille est de 15,70 euros/ha.

Confort et précision au top

Une houe rotative Hatzenbichler de 6,40 m a également été achetée pour un montant de 22 300 € HT amortis sur 7 ans. Avec 250 ha engagés, le coût de revient devrait être d’environ 12,70 euros/ha engagés, sans inclure les frais d’entretien et les frais généraux.

Enfin, la cuma a investi dans un second tracteur. Le New Holland T6.175 est équipé de pneus jumelés et d’un système d’autoguidage RTK. En effet, le groupe prévoit également d’acheter une bineuse pour l’entretien des cultures sarclées, les adhérents ont donc choisi l’option « confort et précision maximale » avec ce nouveau tracteur.

Le tracteur, pneu et jumelage représente un investissement de 85 000 euros HT, qui devrait être amorti sur 10 ans pour 500 heures engagées, soit un coût revient prévisionnel de 17 euros/heure, hors frais d’entretien réparation et frais généraux. Le président de la cuma prévoit environ 5 euros supplémentaires par heure en prévoyant l’entretien du tracteur et son assurance.

Le guidage RTK représente quant à lui un investissement de 13 000 euros amorti sur 12 ans. Le coût de revient prévisionnel est de 2,16 euros/he pour 500 heures engagées.

Encore un bel exemple d’une cuma sur-mesure pour ses adhérents et en perpétuelle évolution. La cohésion a du bon et cette initiative en est un exemple marquant.