Eima: les atouts et les dérives du virtuel

Partager sur

Eima: les atouts et les dérives du virtuel

Baptisé eXperience, le stand Massey Ferguson privilégie la présentation de sa gamme en réalité virtuelle.

Lors de l’Eima qui vient de refermer ses portes, Massey Ferguson n’a déployé physiquement sur son stand que 2 matériels. Le reste de la gamme était présentée dans un espace de réalité virtuelle. D’autres marques présentent aussi des matériels, parfois récompensés par des médailles ou des citations, qui eux sont tout simplement virtuels, peut-être sans existence réelle.

Fini les stands géants, place à la réalité virtuelle

Privilégier les démonstrations plutôt que les présentations statiques de matériels. C’est de cette manière que Massey Ferguson justifie la présence physique sur un stand de taille réduite de seulement deux matériels. Mais toute la gamme est présente grâce à la réalité virtuelle.

Découvrir l’ensemble des matériels tranquillement installé et équipé d’un casque 3D, une expérience à vivre.

Le visiteur équipé d’un casque peut découvrir virtuellement l’ensemble des produits. Cette nouvelle forme de présentation permet de visualiser toutes les options, de configurer d’un seul coup d’œil un matériel et même de le conduire. Une expérience qui pourra être testée lors du prochain Sima.

Un dépliant mode d’emploi et des flash code pour les matériels. Des lunettes dans lesquelles insérer le smartphone et en route pour une découverte virtuelle des matériels de chez Massey Ferguson.

Faire le buzz avec un matériel fictif

Quand une récompense sous forme de médaille ou de citation est distribuée à un constructeur lors d’un salon agricole, c’est pour saluer une innovation au service de l’agriculture. Pourtant sur beaucoup de salon, des matériels récompensés ne sont pas présents physiquement. Même pas à l’état de prototype. Existent-ils vraiment? Est-ce seulement un coup de pub? Dans ce cas distribuer des médailles à des innovations virtuelles pénalisent les constructeurs qui vont jusqu’à la réalisation, et discrédite l’image des salons qui les attribue.