[Essai] JCB Fastrac 4220: travailler dans un salon

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[Essai] JCB Fastrac 4220: travailler dans un salon

Testé sur route, mais aussi au labour.

Essayé dans une cuma des Côtes-d’Armor, le tracteur JCB Fastrac 4220 s’est révélé très confortable. Un véritable salon. Les deux chauffeurs ont apprécié ses indéniables qualités routières, mais auraient besoin de plus de maniabilité dans les petites parcelles.

La série 4000 des JCB Fastrac est arrivée en France pour le Sima 2015. En outre, elle reçoit une suspension avec contrôle de la hauteur du châssis à l’arrière comme à l’avant. La Rédaction d’Entraid a organisé l’essai du JCB Fastrac 4220 (le plus gros des trois modèles de cette série), à la cuma du Frémur (Côtes-d’Armor).

Ce tracteur affiche une puissance nominale de 217ch. Une puissance cohérente avec le parc de la cuma, qui possède 7 tracteurs de 160 à 300 ch. Le 4220 est équipé d’une transmission à variation continue, un principe bien connu des chauffeurs. Deux d’entre eux ont pris les commandes du Fastrac, Cédric Lemonnier et Jérôme Cade.

Essai JCB Fastrac 4220 : une grande cabine

Pas de problème pour prendre place en cabine avec un instructeur à côté: elle est très large! Ainsi, pour le transport, la prise en main s’est révélée simple. La conduite à la pédale est en particulier bien connue des chauffeurs. Au volant, «un super confort, grâce à la suspension», soulignent les deux chauffeurs. De plus, côté silence en cabine, c’est correct.

Par ailleurs, les JCB 4000 sont dotés de 4 roues directrices, ce qui n’est pas le cas de tous les Fastrac. A l’usage, nos chauffeurs ont jugé la maniabilité normale, sans plus, malgré la direction arrière.

 

 

Bonne motricité

Ensuite, second gros chantier du Fastrac à la cuma du Frémur : le labour, avec une semi-portée 7 corps mono-roue. Côté motricité, pas de problème. La puissance est suffisante et la répartition des masses quasi à 50-50 entre l’avant et l’arrière optimise la traction. Jérôme Cade, notre utilisateur, a pu expérimenter la programmation de séquences de bout de champ. Sur ce Fastrac, on les prépare à l’arrêt et on les exécute pas-à-pas à l’aide d’un bouton unique.

Enfin, pour l’entretien, les radiateurs s’ouvrent en éventail. La jauge à huile est assez accessible, entre la cabine et la roue avant. Le filtre à air est quant à lui au-dessus du moteur. Il faut escalader, mais cette manœuvre n’a pas semblé gênante à nos essayeurs, qui utilisent d’autres tracteurs configurés de même.

Points forts
– Confort
– Prise en main
– Finition

Point faible
– Maniabilité

Plus de détails dans le mensuel Entraid’ de mars 2019.