Fiscalité agricole : mettre de côté les bonnes années…

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Fiscalité agricole : mettre de côté les bonnes années…

La déduction pour épargne de précaution permet de déduire une partie de son résultat obtenu les bonnes années, de sa base imposable. NatUp, Groupama et Bioline by In Vivo, s’engagent dans cette voie.

Un point sur la réglementation, face à la variabilité des revenus agricoles : l’agriculteur peut dorénavant déduire une partie de son résultat obtenu les bonnes années, de sa base imposable (impôt et MSA) avec la déduction pour épargne de précaution (DPE).

La réglementation et la fiscalité agricole ont évolué face à la variabilité de plus en plus importante des revenus agricoles liée notamment aux événements climatiques et à la volatilité des marchés. L’agriculteur peut dorénavant déduire une partie de son résultat obtenu les bonnes années, de sa base imposable (impôt et MSA) avec la déduction pour épargne de précaution (DPE).

Fiscalité agricole 2019

Dans ce nouveau contexte, trois acteurs issus du réseau mutualiste et coopératif : NatUp, Groupama et In Vivo, se sont associés pour proposer leur solution baptisée Protélis. Ils proposent à l’agriculteur de se constituer, via un contrat, cette épargne de précaution sur un compte individuel ouvert au sein de sa coopérative. L’objectif étant de sécuriser le revenu et contribuer à la résilience de l’exploitation. Les responsables des trois structures promeuvent l’intérêt de ce dispositif permettant de : « piloter sereinement son épargne en fonction de la situation du marché ».

Gérer soi-même les risques

La gestion des risques repose de plus en plus en effet les épaules des chefs d’exploitation. Ce qui conduit à s’intéresser à des leviers comme celui-ci, susceptibles de « lisser » les revenus des exploitations. C’est un changement de paradigme : avant, ce sont les pouvoirs publics qui intervenaient régulièrement pour soutenir les agriculteurs confrontés aux accidents du climat, ou à la dégringolade des cours. Et pour certaines filières, les pouvoirs publics assuraient même la régulation des marchés. Désormais, ce sont agriculteurs qui doivent parer à tous ces périls indépendants de leur volonté, en construisant leurs propres filets de sécurité.