La cuma de Sainte-Suzanne pose son identité visuelle

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La cuma de Sainte-Suzanne pose son identité visuelle

La cuma Sainte-Suzanne ne peut plus passer inaperçue.

Fin avril 2021, les responsables de la cuma de Sainte-Suzanne accrochent un nouveau logo à leur nouveau bâtiment de cuma. Le symbole est important pour la vie du territoire.

Très longtemps, l’ensileuse de la cuma à Sainte-Suzanne-et-Chammes a été conduite par un de ses adhérents. Il en réalisait également l’entretien. Son atelier était à disposition pour les autres matériels de la cuma. À son départ en retraite, deux réflexions concomitantes émergent. La première s’inquiète du lieu, l’autre interroge à propos de la main-d’œuvre. C’est ainsi que la cuma de Sainte-Suzanne recrute un chauffeur-mécanicien en mars 2018. Julien Millet est embauché à temps plein pour assurer la conduite de l’automoteur et l’entretien du parc matériel.

Dans le même temps, les responsables réfléchissent à différentes possibilités concernant le hangar de la cuma: construction, réhabilitation, démontage et remontage d’une ossature de bâtiment… Finalement, le choix se porte sur un bâtiment avec terrain à céder, appartenant à un ancien adhérent qui jusque-là n’avait pas trouvé acquéreur.

En juillet 2020, la cuma devient donc propriétaire d’une ancienne stabulation de 500m² et de 6.000m² de terrain autour. Entre le terrassement, l’ajout d’une dalle béton et l’achat des équipements, un semestre est nécessaire pour réhabiliter les lieux en atelier. Une fois l’ensileuse installée à l’atelier, avant Noël, tout est prêt pour l’installation de Julien dans les lieux, juste après les fêtes.

Un bâtiment pour ses 40 ans

Avant, la cuma était un groupe. Maintenant, elle est aussi un lieu de vie, le panneau d’accueil l’identifie. Car en même temps, le site a été doté d’un coin bureau, avec une salle, créé dans un mobile-home attenant. Les réunions se font donc sur place. «Plus besoin de réserver une salle à l’extérieur.»

Lieu et salarié apportent «une nouvelle dynamique à la cuma», explique le président, Bruno Leduc. Les adhérents sont satisfaits et de nouveaux candidats frappent à la porte. Côté main-d’œuvre, Julien se retrouve bien occupé entre la demande croissante de chantiers complets et le service de mécanique ouvert aux matériels des adhérents. La cuma a donc recours à des Tesa pour faire face à ses pics d’activités.

Après tous ces changements, il ne manque plus qu’un moment de convivialité. Le président attend vivement l’inauguration du hangar-atelier. L’événement sera une occasion de présenter la cuma aux habitants du secteur et de célébrer le 40e anniversaire d’une coopérative bien dynamique.