Le désilage collectif vit avec son temps

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Le désilage collectif vit avec son temps

Laure Lemasle est devenue la première femme chauffeur de cuma en Normandie.

Pour les postes de chauffeur de leur désileuse automotrice, les groupes d’éleveurs peuvent avoir recours à des emplois à temps partiel. Cette offre a convenu à Laure Lesmale, nouvelle salariée de la cuma la Percyaise.

A Percy (50), c’est une jeune maman que le groupe de désilage a recrutée pour assurer sa tournée de 22km (pour 3,9Ml). L’heure est au «désilage en cuma au féminin», se réjouit le président de la cuma la Percyaise, Robin Joulan. Six matins sur sept, Laure Lemasle est donc désormais au volant de la désileuse automotrice pour relier les cinq élevages adhérents du groupe de désilage. A cette mission correspond un poste à mi-temps qui répond aux attentes de la nouvelle salariée de cuma, titulaire d’un BTS Acse et déjà expérimentée dans la conduite d’engins agricoles. Auparavant salariée dans une exploitation céréalière, elle concède qu’à son premier jour dans la cuma, «c’était la première fois que je conduisais une telle machine.» Mais que ce soit sur la route ou dans les manœuvres sur les fermes, «on s’y fait bien», précise encore Laure.

Deux réunions d’information et d’échanges ‘Sans OGM’

Dans l’Ouest, l’actualité des groupes de désilage s’anime autour des questions à propos des contraintes liées aux cahiers des charges ‘Sans OGM’. Le réseau fédératif des cuma s’est penché sur le sujet et propose des réunions d’information, pour apporter des réponses sur ce thème, entre autres. Rendez-vous le vendredi 31 janvier (dès 10h30) au lycée agricole de Vire (14) pour les cuma désilage de Normandie ou le 6 février à Rennes pour les groupes d’Ille-et-Vilaine.