Semis de maïs et colza : gagner en débit

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Semis de maïs et colza : gagner en débit

Un 7e rang pour le colza, et un potentiel supplémentaire en hectares à semer.

La cuma La Meurlette a remplacé l'un de ses deux anciens semoirs monograines par un Väderstad Tempo. La qualité de semis et la polyvalence maïs-colza sont appréciées.

Article mis à jour le 24 mai 2017, la rédaction vous propose de découvrir l’avis d’utilisateur sur le semoir Väderstad Tempo 8 rangs. [AVIS TEMPO VÄDERSTAD] SEMER 400 HA EN MOINS D’UNE SEMAINE : OK !


La cuma La Meurlette attaque sa deuxième saison avec un Väderstad Tempo, qui a remplacé l’un des deux Monosem d’ancienne génération. Plusieurs motivations pour le groupe, que résume son responsable Luc Servant : «Nous voulions semer plus vite pour gagner en débit de chantier, pour le maïs mais également pour le colza. Nous étions plusieurs à vouloir développer le semis monograine pour le colza. La roue plombeuse nous a également intéressés car nous avons des terres assez hétérogènes». Après avoir rencontré d’autres utilisateurs de ce modèle, les responsables ont franchi le pas. Ils ont opté pour un 6 rangs maïs/7 rangs colza.

Une utilisation facile

«Nous avons été agréablement surpris. Les réglage sont simples. Il est facile de couper des rangs pour les passages d’irrigation ou de modifier la densité. La profondeur est régulière, avec de belles levées.» Font-ils pour autant la course ? «Dans les argilo-calcaires à cailloux, je sème à 8-9km/h, c’est déjà bien par rapport à 3-4 d’habitude. Des collègues vont jusqu’à 10-12 km/h. Il faut aussi prendre de l’assurance, et gérer les débuts de rang comme les fins de rang. Plus on va vite, plus il est difficile de couper avec précision.» Au cours de la première saison, le Tempo a semé environ 300 ha, pour un coût de 27 €/ha (41 500 € d’investissement). Il devrait monter à 400 ha, ce qui réduira la facture. «C’est plus cher qu’avant mais on gagne du temps et la qualité de semis est assurée. Le coût d’un semoir à maïs doit être relativisé par rapport à celui de la semence, qui est nettement supérieur.»

Voir notre dossier complet sur les semoirs à maïs dans le mensuel Entraid’ d’avril 2016.

Luc Servant

Pour Luc Servant, «le coût d’un semoir à maïs doit être relativisé par rapport à celui de la semence, qui est nettement supérieur».