La cuma de Vimoutiers a vite mis en route son service réparations

Partager sur

La cuma de Vimoutiers a vite mis en route son service réparations

La cuma de Vimoutiers a embauché un chauffeur mécanicien et a investi un peu plus de 20.000€ pour lui fournir les premiers outils nécessaires.

A Vimoutiers, dans l’Orne, la cuma est désormais employeur de main d’œuvre. Sa réussite a illustré les travaux de la dernière assemblée générale de la fédération.

La cuma de Vimoutiers compte une cinquantaine d’adhérents et un parc matériel très étoffé, sans automoteur. Depuis septembre, elle emploie Édouard Lebeaupte, son premier salarié. Ce recrutement est la suite logique d’un DiNA cuma. En effet, la coopérative cherchait à évaluer la pertinence de répondre à un besoin de main d’œuvre formulé par certains adhérents. Édouard vient d’un atelier de mécanique agricole. Il est désormais chauffeur mécanicien de la cuma de Vimoutiers à temps plein. Ses principales missions sont donc la conduite et la réparation du matériel aussi bien de la cuma que celui des adhérents.

Chauffeur mécanicien de la cuma de Vimoutiers, une diversité d’interventions intéressantes

Le hic de l’histoire est que la cuma n’avait pas de hangar disponible. Pour lancer son projet rapidement, elle a finalement investi dans un camion atelier, avec un minimum d’équipement. Entre le véhicule (Fiat Ducato de 45 000 km) et le coffret poids lourd, le poste à souder MIG, la servante complète, la facture totale de l’investissement s’élève à 20.800€. Grâce à cela le mécanicien réalise déjà une diversité d’interventions intéressante. Quand la nature des travaux l’impose, l’atelier du président de la cuma offre une solution, en attendant, peut-être l’acquisition d’un bâtiment par la coopérative.

Les outils numériques simplifient la gestion

La cuma facture son nouveau service à 32€/h (20€ pour les heures de conduite). Et elle gagne déjà du temps! Édouard enregistre son temps de travail sur Mycuma-Temps de travaux. Ensuite, le système bascule les heures réalisées directement en facturation. Après 3 mois, «les adhérents bénéficient d’un salarié disponible pour les réparations, à un coût très intéressant. Tous les mois, ils sont plus nombreux à le solliciter», explique Alexandre Lefebvre, président de la cuma.

Par ailleurs, le salarié tire aussi un constat positif de son arrivée en cuma. «J’apprécie le contact avec les adhérents.» Il souligne que la gestion souple de son emploi de temps est un plus. Tout comme il considère motivant «d’apporter un conseil sur les réglages ou des astuces pour améliorer les matériels.»

Sur le même sujet:

Bâtiment en cuma avec atelier, comment ça marche ?

La mécanique du recrutement aura encore besoin d’huile