Avis sur le semoir direct à socs Aitchison Simtech T-Sem 300 (Episode 1)

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Avis sur le semoir direct à socs Aitchison Simtech T-Sem 300 (Episode 1)

Zoom sur les le semoir Aitchison de la cuma de Lebous lors de sa mise en route.

Depuis quelques années en Aveyron, nombre de groupes d’éleveurs explorent les techniques sans labour. Retour d’expérience avec la cuma de Lebous qui a acquis en 2015 un semoir direct à socs Aitchison Simtech T-Sem 300.

Article tiré de l’édition spéciale Aveyron d’Entraid, diffusée à l’occasion de la Journée de la mécanisation, organisée par la fdcuma de l’Aveyron le 19 septembre à Buzeins (près de Séverac), et dédiée à l’adaptation de techniques de moindre travail du sol à un contexte d’élevage.

Un semoir direct à socs

Aitchison commercialise depuis longtemps un semoir direct à socs destiné à la rénovation ou au rechargement des prairies.

Une forme particulière de cette pièce travaillante en forme de T inversé qui au départ interroge.

Près de Réquista, la cuma de Lebous a acquis en 2015 un modèle Simtech T-Sem 300 équipé de disques ouvreurs et doté d’une caisse de plus grande capacité, mieux adaptée au semis de céréales notamment.

Pour Dominique Bessières, trésorier de la cuma de Lebous, « au départ l’objectif était de limiter les charges de fonctionnement (carburant…) mais également l’érosion », phénomène sensible sur ce secteur.

Regarnir les prairies

Aujourd’hui le semoir est principalement utilisé pour le regarnissage des prairies, par exemple des ray-grass qui ont souffert, ou pour implanter des luzernes au printemps après une dérobée.

« Le résultat parait un peu moins bon qu’en conventionnel au départ, mais ensuite cela se rattrape assez vite », précise Dominique Bessières.

Il justifie le choix de l’outil à soc: « en conditions argileuses les socs ameublissent davantage le sol qu’un modèle à disques. Et en condition ‘limite’ d’humidité, quand il n’y a pas le choix, il n’y a pas de lissage».

Parcelle de luzerne semée avec le semoir de semis direct Aitchison de la cuma de Lebous.

L’écartement entre rangs de ce modèle est de 15 cm (ici implantation de luzerne).

Ce semoir a pu aussi servir pour certains adhérents à implanter un couvert de colza en derrière une céréale, avec de bonnes réussites. Chaque adhérent utilise le semoir avec son tracteur.

Les socs au carbure ont largement limité l’usure qui peut être importante en sols sableux. La puissance demandée n’est pas excessive, et ce matériel est complémentaire du service complet semis direct proposé par l’Inter-Cuma du Lagast qui rayonne sur ce secteur.


Voici l’avis concret de deux autres cuma aveyronnaises qui ont essayé ces outils et les ont adaptés à leurs contextes:

La cuma du Naucellois et ses deux semoirs destinés aux couverts végétaux

La cuma du Pourtalou et son scalpeur de prairies