Désherbage mécanique: tout pour potasser avant ses interventions

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Désherbage mécanique: tout pour potasser avant ses interventions

Le désherbage mécanique, bien maîtrisé, ne fait pas perdre de rendement (@Agrobio 35).

L’intérêt croissant des agriculteurs pour le désherbage mécanique induit un besoin de formation. Car pour réussir, il faut se pencher sérieusement sur la question.

Technique et pointu le désherbage mécanique ? Sûrement. Une certitude même si l’on se réfère à l’épaisseur du guide disponible sur le site du constructeur Einböck. Au total, 60 pages de théories, de conseils de photos et d’astuces qui balayent le sujet (et les adventices). Une bonne base pour se former au désherbage mécanique. Le document rappelle que la question est vaste puisque la maîtrise des flores de ses parcelles implique aussi bien des choix globaux au niveau des rotations des cultures, que les décisions au pied de la bineuse.

Se former au désherbage mécanique et continuer d’apprendre en pratiquant

C’est aussi le premier message de David Roy (expert Agrobio 35) «le désherbage mécanique doit s’inscrire dans une réflexion globale qui permettra de bien maîtriser les adventices». En s’entourant d’autres structures et de pratiquants, le groupement a construit une formation consacrée aux interventions mécaniques sur le maïs et par extension, les cultures de printemps. L’offre est lancée avec l’ambition affichée d’avoir formé 8.000 agriculteurs et agricultrices ainsi que 200 chauffeurs d’ici 5 ans.

formation dans le réseau cuma avec agrobio

Au coeur de l’hiver, 17 chauffeurs de cuma on déjà commencé un cycle de formation auprès de l’intervenant d’Agrobio (@fédération des cuma Bretagne Ille-Armor).

«Un seul passage en désherbage mécanique précoce permet de réduire les doses d’herbicides de 30%.» David Roy argumente encore: «il n’y a aucune perte de revenu, aucune perte de rendement. Le coût est équivalent à un désherbage chimique. Et en plus, il y a un avantage agronomique incontestable.» Ceci explique certainement le mouvement d’investissements, notamment dans les cuma.

Dans leur réseau, le perfectionnement des pratiques et de la maîtrise des techniques mobilise plusieurs projets. Et en attendant le prochain rendez-vous Desherb’innov du 10 juin près de Vitré, il y a donc des opportunités à saisir pour se mettre le pied à l’étrier. Car comme le rappelle Einböck dans son top 10 de l’étrillage: «Étudier, c’est bien, mais essayer c’est mieux. L’expérience est la clé du succès.»

A vos étrilles, la saison approche.

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