Une tonne à lisier quasi-inédite

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Une tonne à lisier quasi-inédite

La cuma de Fay aux Loges a misé sur une tonne Bauer de conception différente fabriquée en Allemagne, dont la cuve en fibre polyester est plus légère tout en étant robuste. (photo : Fdcuma Loiret)

La cuma de Faye aux Loges parie sur la nouveauté avec l’acquisition récente d’une tonne à lisier Bauer. C’est seulement la cinquième tonne en France de cette marque. Présentation.

En fin connaisseur du machinisme agricole, Patrice Thion et ses collègues de la cuma de Faye aux Loges (Loiret) dont il est le président, ont opté pour une marque novatrice de tonne à lisier. En effet, pour remplacer l’ancienne Agrimat de 11 500 litres, ils ont opté pour une tonne à lisier Bauer. Un acteur davantage connu jusqu’ici en irrigation.

La tonne à lisier 2 essieux arrivée en début d’automne dans la cuma a une capacité de 16 000 litres. Ce qui permet d’augmenter le débit de chantier à l’heure où les besoins de cette cuma d’éleveurs devraient s’intensifier avec la création locale d’une unité de méthanisation. Mais la différence importante avec l’ancienne machine et plus globalement avec l’ensemble des tonnes à lisier présentes sur le marché français, est sa conception. En effet, la citerne livrée n’est pas en acier galvanisé mais en fibre polyester !

Tonne à lisier Bauer : 1€/m3

« On considère qu’elle pèse 1 tonne de moins qu’une tonne classique » explique le Président. De plus, il souligne une autre différence intéressante à ses yeux : la technique de pompage.

A lire : Tonne à lisier : attention à la surcharge qui peut coûter cher !

A découvrir ci-dessous la vidéo réalisée par la Fédération des cuma du Loiret et publiée sur le compte Facebook CUMA Loiret 

Une tonne plus légère

En effet, la nouvelle tonne à lisier Bauer ne reçoit pas le compresseur habituel pour remplir la cuve (mise en dépression de la citerne) et la vidanger (mise en pression). La citerne n’est pas donc pas soumise régulièrement aux contraintes de pression. D’autre part, le constructeur garantit une régulation précise de la quantité d’épandage. Un argument qui a séduit la cuma.

L’équipement de la tonne comprend un broyeur pour fluidifier le lisier trop épais. En complément, elle reçoit un pré-équipement pour recevoir une rampe avec pendillards. La cuma envisage de s’équiper dès que la règlementation l’imposera. « Elle dispose d’un essieu suiveur et d’un diffuseur à lisier ‘queue de carpe’ nouvelle génération » complète Kevin Gallien de la Fdcuma du Loiret.

« Le prix d’achat est un peu plus cher » observe Patrice Thion. Néanmoins il est satisfait de s’être déplacé outre-Rhin pour acheter ce matériel quasiment inconnu ici. C’est seulement la 5ème tonne de cette marque en France. Côté coût prévisionnel, le tarif de facturation prévu sera de 1 €/m3 (hors tracteur et chauffeur).

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