Transmission à variation continue : optimiser l’utilisation du tracteur par la formation

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Transmission à variation continue : optimiser l’utilisation du tracteur par la formation

Une journée de formation, organisée par la fdcuma de l'Aveyron, suite aux demandes des salariés de cuma.

Une journée de formation et de perfectionnement sur les boîtes à variation continue a été organisée à Baraqueville dans l’Aveyron. Elle fait suite à une demande des salariés de cuma du département, de plus en plus amenés à les prendre en main.

JC Platon-animateur machinisme-Fdcuma-Aveyron

Pour Jean-Claude Platon, animateur fdcuma Aveyron: «Aujourd’hui dans les cuma du département, près d’un tracteur sur deux est acheté avec une boite à variation continue.»

Aujourd’hui, sur 160 tracteurs présents dans les cuma du département, 40 sont équipés d’une boîte à variation continue», observe Jean-Claude Platon, animateur de la fdcuma. «Lors des renouvellements, près de la moitié des tracteurs est maintenant achetée avec une transmission à variation continue. Encore faut-il savoir la maîtriser et utiliser toutes les options disponibles.» C’est pour répondre aux attentes des salariés qu’une journée de formation complémentaire a été organisée par la fdcuma. Les concessionnaires des 8 marques présentes dans les cuma ont chacun mis à disposition un tracteur avec un formateur, pour répondre aux différentes questions posées par les 20 salariés de cuma présents.

Se plonger dans le manuel

Gilbert Clement- salarie-cuma de Lapanouse-Aveyron

Gilbert Clément, salarié de la cuma de Lapanouse: «Pour atteindre toutes les fonctionnalités, il ne faut pas hésiter à se plonger dans le manuel.»

Pour Gilbert Clément, salarié de la Cuma de Lapanouse, «ce type de boîte présente un grand confort d’utilisation, la vitesse peut être réglée très précisément. Mais il est vrai que pour maîtriser les différentes options, il ne faut pas hésiter à se plonger dans le manuel. Le temps perdu lors de l’apprentissage est vite rattrapé à l’usage».

Certains concessionnaires présents lors de la journée reconnaissent que lors de la mise en route, l’utilisateur ne retient que 30% des fonctionnalités. Une seconde session de formation serait la bienvenue pour répondre aux questions que se pose le chauffeur après un certain temps d’utilisation. Le souci est toujours le même : la formation a un coût et qui doit la prendre en charge ? «C’est pour cela que nous préconisons de mettre dans le bon de commande, au minimum une formation lors de la mise en route», conclut Jean-Claude Platon.

 

formation variation continue

Durant la formation, chaque salarié a pu se perfectionner sur la marque habituellement conduite avec l’appui d’un formateur. Certains en ont profité pour découvrir d’autres marques.