Du triage de céréales en cuma

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Du triage de céréales en cuma

Un nouveau nettoyeur-séparateur a été acheté en intercuma en Corrèze. Coût: 16.880€, complété par une remorque pour le transport: 8.120€. Soit un total de 25.000€.

Au printemps 2018, un nettoyeur-séparateur Denis SNS104 a été acheté en Corrèze par la cuma d'Hautefage, dans le cadre d’une intercuma avec trois autres cuma.

La cuma d’Hautefage, en lien avec les cuma de Marc la Tour, la cuma de l’Essor Moncellois et Neuvillois et la cuma de Sainte Fortunade, a fait l’acquisition d’un nettoyeur-séparateur Denis. Le matériel comprend un caisson d’aspiration avec trémie d’alimentation, un caisson de détente avec évacuation gravitaire des déchets, un ventilateur de puissance 0,75 kW pour raccordement sur cyclone, un crible rotatif pour 4 grilles perforées. Le cyclone a un diamètre 850 mm pour une hauteur de 480, un chapeau de 800 et un débit de traitement d’air de 60 m3/h… Lors de l’installation, l’ensemble se rehausse à partir de ses 4 pieds hydrauliques pour permettre l’acheminement des sacs en-dessous.

Sur remorque

Cet équipement mobile est installé sur une remorque conçue pour un transport possible derrière une voiture (permis E). L’investissement s’élève au total à 25.000 € dont la remorque à 8.120 € et le trieur à 16.880 €. «Nous sommes partis sur la facturation d’une part fixe de 200 €/an pendant 7 ans», précise Jean-Philippe Eyrignoux, président de la cuma d’Hautefage. 300 € de capital social ont été appelés pour chacun des adhérents engagés dans cette activité.

Seize exploitations utilisatrices qui opéreront sur trois-quatre sites.

Au total, seize exploitations, situées dans un périmètre d’une vingtaine de kilomètres, utiliseront ce trieur. Sur la zone concernée, trois à quatre sites sont prévus pour effectuer les opérations de triage. Pour Jean-Philippe Eyrignoux, un tel achat va répondre aux attentes des exploitations qui veulent autoproduire leurs semences. C’est le cas dans ce groupe pour quelques exploitations engagées en agriculture biologique, ou dans un GIEE local, constitué autour du semis direct et de l’agriculture de conservation.

De plus en plus d’agriculteurs sont intéressés par ce type d’équipement acheté en commun, qui permet d’auto-produire ses semences.

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