Promotion et développement : 3 conseils aux cuma

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Promotion et développement : 3 conseils aux cuma

Les trois intervenants à la table ronde de l’assemblée générale de la frcuma Ouest. De g. à dr. : Philippe Royer, Patrick Lemartinel, et Christophe Lambert.

Trois représentants d’organismes financeurs ou prescripteurs de l’agriculture ont développé leur conseil aux cuma à l’occasion de l’assemblée générale de la frcuma de l’Ouest. En vidéo, le président, Jean-Luc Boursier, revient sur les orientations à prendre.

Quel conseil donneriez-vous au réseau et aux responsables de cuma ? L’assemblée générale de la fédération régionale proposait un débat intitulé «Agir durablement pour la compétitivité des exploitations». En réponse à un auditeur assidu, les trois intervenants réunis à la table ronde ont adressé un conseil aux responsables attachés à l’idée de la cuma.

Christophe Lambert, président de Cerfrance

«Les jeunes. Un jeune s’installe, il faut aller le voir le plus tôt possible, dès qu’on a connaissance du projet. Il faut aussi les intéresser au mouvement et les faire entrer dans les organigrammes. Cela nécessite d’être ouvert au changement, à l’écoute des projets et des initiatives. Il n’y a plus de projet ou modèle unique, donc la cuma doit être ouverte.»

Patrick Lemartinel, responsable du Crédit agricole de Normandie

«Allez dans les lycées agricoles, les MFR… Portez votre message. Apportez-y les chiffres que le réseau est capable de présenter. Prouvez-leur votre utilité. Par rapport aux adhérents, les responsables doivent aussi toujours chercher à être apporteurs de plus en plus de solutions.»

Philippe Royer, directeur de Seenergi

«Vous devez porter un projet ambitieux, retrouver l’âme créatrice. Les jeunes arrivent dans le monde professionnel avec des connaissances que nous n’avons pas. C’est une opportunité. Soyez aussi les leaders des achats pas chers. En achetant mieux, proposez des différentiels de prix meilleurs. Vous avez une force avec votre réseau et vous avez un secteur sur lequel vous êtes reconnus. Allez-y à fond!»

Dans la salle

D’autres voix dans la salle ont répondu à la sollicitation. Exemple avec Jean-Marie Gabillaud (président de Coop de France Ouest), qui invite les cuma à travailler leur image d’outil «qui crée de la valeur et non de gestion de la misère. Les cuma font vivre un territoire, elles doivent s’affranchir de l’image vieillissante qu’elles peuvent parfois avoir.»