Pendant le confinement, certaines vaches ont bien ri, d'autres ont pleuré: la crise du coronavirus a propulsé la consommation des fromages industriels pré-emballés, et sévèrement fragilisé les fromages de terroir, qui ont décidé de faire front commun pour "sauver la gastronomie" française et européenne.
Sous l’effet d’une frénésie d’achats pré-confinement, les ventes de « Vache qui rit », « Caprice des dieux » et autres produits industriels se sont envolées en grandes surfaces. Alors que quelque 2.000 tonnes de brie, maroilles, munster, reblochon, selles-sur-cher ou brocciu sont restées sur le carreau, dont la moitié est promise à destruction si aucun débouché rapide n’est trouvé.
Depuis la mi-mars, le bleu d’Auvergne et la fourme d’Ambert ont perdu p...
Le nouveau site d'Entraid n'est pas compatible avec le navigateur Internet Explorer. Pour un confort de lecture optimal, nous vous conseillons d'utiliser un des navigateurs suivants :
Newsletter Recevez gratuitement tous les jeudis les informations de l'agriculture de groupe et du machinisme agricole Renseignez votre email ci-dessous