Le génie des jeunes créateurs de robots

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Le génie des jeunes créateurs de robots

Aux Culturales, le 6 juin, les lauréats du concours Rob’Olympiades devant les prototypes de robots élaborés par leurs soins.

Aux Culturales, les 5 et 6 juin derniers, le concours Rob’Olympiades a distingué plusieurs écoles et universités qui ont mis au point des robots innovants en matière de désherbage et travail du sol.

Le futur ne manque pas d’avenir si l’on en juge la créativité des étudiants qui ont participé aux récentes «Rob’Olympiades», organisées dans le cadre des Culturales. L’objet de ce concours est d’encourager les étudiants d’écoles et d’universités d’agronomie, d’informatique et de mécanique, à concevoir des robots efficaces aux champs. Un jury constitué de représentants d’Arvalis-Institut du Végétal et d’Irstea, a évalué chaque projet sur deux registres, détaille Inès Teetaert, chargée de projet «Agriculture numérique et responsable du réseau des Digifermes®»:

  • la capacité à concevoir un robot finalisé de A à Z en fabriquant soi-même, dans la mesure du possible, les composants et en testant ce robot en situation réelle au champ,
  • l’aptitude à prendre la main sur un robot déjà existant et/ou commercialisé, en mettant au point le meilleur algorithme de guidage en situation réelle au champ.

Le meilleur algorithme de guidage

Dans la catégorie «Prix du travail du sol» dont l’enjeu était de récompenser les concepteurs d’un robot capable de désherber mécaniquement l’inter-rang, c’est l’école Uni-LaSalle (Beauvais) qui a remporté le palmarès. Leur approche économique et les arguments techniques mis en avant pour leur robot, ont convaincu le jury.

Le «Prix du désherbage chimique» a été remporté par SIGMA (Clermont-Ferrand). Les jeunes inventeurs ont disposé une caméra sur le bras de pulvérisation, en mesure de détecter les adventices indésirables. Le jury a été séduit par leur capacité d’innovation.

Un prix spécial du jury, baptisé «free-style», a récompensé l’équipe étudiante de l’ICAM (Toulouse) pour l’ajout sur leur robot, d’un épandeur modulable d’engrais.

Le jury a réservé son «coup de cœur» à l’ IMERIR (Perpignan). Son robot a été jugé le plus complet dans la mesure où il a été conçu à la fois pour du désherbage mécanique inter-rang et du désherbage chimique sur le rang.
Enfin, l’YNCREA (Lille) «n’a pas eu de prix mais les félicitations du jury pour leur participation», conclut Inès Teetaert.

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