C’est vraiment cette année que la cuma de l’Union devrait valider la pertinence de la nouvelle organisation de son activité de récolte. Pour 1 100 ha de moisson, la structure de Guéméné-Penfao (44) propose un parc de deux batteuses identiques. Elle s’appuie sur un partenariat avec une voisine pour une troisième. L’an dernier, ses moissonneuses John Deere S780i n’avaient eu que 800 ha à couvrir et les rendements n’avaient pas été au rendez-vous.
Le choix des John Deere S780i HillMaster pour optimiser les débits de chantier
Franck Daniel résume : « Ce n’était pas forcément une campagne de référence pour se faire un avis sur les machines. » Le coresponsable de l’activité au sein de la coopérative souligne néanmoins qu’une précédente automotrice du même modèle était présente auparavant. « Nous avons repris la même marque que les précédentes, donc on peut se dire que ça fonctionne bien. » Le responsable insiste sur le besoin de débit de chantier, plutôt satisfait, bien qu’en deçà des promesses du marketing de la marque.
Dans des orges rendant 80 à 100 q/ha, Cédric Guyot traite quasiment 4 ha/h sur ses premiers jours de moisson 2025. Le chauffeur attitré d’une des deux automotrices à rotor précise : « La précédente coupe faisait 9,20 m. Celle-ci fait 10,70 m, elle sature mieux la batteuse et je récolte quasiment un hectare de plus par heure. »
L’Active terrain adjustment sécurise la qualité du travail
La cuma de Guéméné a donc fait le choix de la batteuse à rotor, pour ses performances : « En comparaison, les machines à secoueurs font un tiers de débit en moins », juge Franck Daniel.
Le responsable met aussi particulièrement en avant le système de compensation des dévers des deux John Deere S780i : « Nous avons pas mal de parcelles en coteaux où le HillMaster permet de nous affranchir des sens de passage. Cela nous évite des pertes de temps. »

Cédric Guyot, chauffeur d’une des moissonneuses de la cuma de l’Union (©Entraid).
Cédric Guyot conforte : « Le HillMaster est pertinent ici. » En évitant son inclinaison d’un côté ou de l’autre, « le travail est uniforme à l’intérieur de la batteuse. » D’autant plus que les machines de la cuma de l’Union disposent de la gestion automatique des grilles et de la ventilation en fonction du tangage.
« Avec le HillMaster et le système Active terrain adjustment, les pentes ne pénalisent ni la qualité du tri ni le débit de la batteuse. »
Les John Deere S780i HillMaster moissonnent vite et bien
Frédéric Daniel est un associé du Gaec des Coteaux du Don, adhérant au service de la cuma. « Comme la majorité des adhérents, nous broyons la paille pour nos logettes. » Dans cette mesure, l’éleveur ne voit pas d’inconvénient à ce que ses céréales passent dans un système à rotor.
Franck Daniel ajoute un autre élément qui explique la plus forte demande pour cette technologie : « Plusieurs adhérents travaillent en bio. Ils privilégient le rotor pour sa meilleure qualité de tri du grain. »
Le renouvellement des batteuses a fait baisser le coût unitaire
L’an dernier, l’hectare de moisson est revenu à moins de 130 € pour les adhérents de la cuma qui atteignait ainsi l’objectif de réduire le coût du service. Alors qu’elle cumulait auparavant 1 500 ha pour quatre moissonneuses, dont deux conventionnelles en 7,5 m et une S680 en 9,20 m, « nous arrivions plutôt à 150 ou 160 €/ha », se souvient Franck Daniel.
Ce coût élevé attisant des envies de désengagement, les dirigeants ont remis l’activité à plat. Cette réflexion a donc abouti au renouvellement du parc, mais aussi au rapprochement avec une autre cuma. « Deux machines pour 1 100 ha, cela restait trop juste », justifie le responsable.

Franck Daniel (à g.), un des responsables de l’activité moisson, avec Frédéric Daniel (Gaec des Coteaux du Don), un adhérent (© Entraid).
Deux batteuses à rotor et une conventionnelle disponibles
Ainsi, une New Holland à cinq secoueurs vient depuis Plessé, pour environ 250 ha. « Deux responsables de la cuma Plume chat-huant viennent à la réunion de planning où tous nos adhérents sont présents. Leur machine passe quatre jours sur la semaine ici », précise le représentant de la cuma de l’Union, en ajoutant enfin que le système ne s’était pas mis en place l’an dernier en raison des surfaces qui n’avaient pas pu être semées.
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