Moisson 2025 : des débuts timides mais prometteurs

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Moisson 2025 : des débuts timides mais prometteurs

Début des moissons 2025 dans la Drôme avec des rendements corrects pour les orges et des incertitudes pour le blé dur. (© Entraid Médias)

Dans la Drôme, les premières moissonneuses batteuses sont au travail dans les orges et le blé dur. Une récolte 2025 encore difficile à évaluer mais certainement meilleure que l’année dernière.

La moisson 2025 débute dans la Drôme. À la cuma du Coteau à Montmeyran, la moissonneuse-batteuse travaille dans des parcelles d’orge et commence tout juste le blé dur. Pour Lilian Moulin, président de la cuma, les premiers résultats sont « très bons dans les orges. » Les premiers résultats font apparaitre des rendements de 70 quintaux/ha avec un beau taux de protéines. Pour l’agriculteur, « l’année était correcte au niveau de la météo avec des pluies régulières sans excès. »

Début de moisson 2025 dans la Drôme : incertitude pour le blé dur

Début de la récolte pour le blé dur

Dans la Drôme, les rendements sont corrects pour les premiers blés durs récoltés. L’impact sur du récent coup de chaleur reste difficile à évaluer. (© Entraid Médias)

Les premiers blés durs récoltés à la cuma affichent un rendement de 57 Quintaux avec 17 % de protéines. « Au prix où il se vend, il faut viser les 70 quintaux. Les charges comme les différents intrants ont augmenté et les prix restent élevés. » C’est la raison pour laquelle des adhérents de la cuma contractualisent la récolte. « Nous avons un bonus de 20 €/t si nous atteignons un taux de protéines de 15 %. »

Un début de moisson 2025 dans la Drôme marqué aussi par la chaleur de ces derniers jours. La première conséquence est une faible humidité du grain qui est de seulement 10 %. La conséquence est une récolte où les réglages de la moissonneuse batteuse doivent être pointus pour limiter les grains cassés.

Prudence pour les blés durs

Pour les orges, il y a déjà suffisamment de recul pour dire que les résultats sont bons à très bons. La précocité des orges fait que la maturité était atteinte avant les gros coups de chaleur de ces derniers jours. Même si les pluies étaient régulières, elles étaient suffisamment faibles fin mars début avril pour le début de la montaison. Contrairement à l’an dernier, les maladies se développent moins.

Pour ce qui concerne le blé dur,  il est trop tôt pour connaitre l’éventuel impact du coup de chaleur sur les rendements. Les secteurs les plus tardifs de la région sont peut-être les plus à risque.

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