Récoltes de maïs : 40 q/ha en conditions sèches

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Récoltes de maïs : 40 q/ha en conditions sèches

La batteuse à chenilles satisfait la cuma de l'Espérance,. En particulier après la récolte 2024 qui n'aurait pas pu se faire autrement (©Entraid).

À Saint-Hilaire-de-Clisson, le Gaec de l’Eau Vive étend, en 2025, ses surfaces de maïs grain à 170 ha malgré une météo capricieuse, avec des rendements très dépendants de l’irrigation. La cuma de l’Espérance mise sur sa Claas Trion 660 TerraTrac sur chenilles pour récolter plus vite et confortablement, tout en consolidant son équipe.

Du maïs, il y en a cette année au Gaec de l’Eau vive. La météo automnale, capricieuse en 2024, ayant contrarié les semis de blé, l’élevage avicole de Saint-Hilaire-de-Clisson a adapté ses plans. Il récolte cette année 170 ha de maïs grain, contre 120 ha habituellement, avec un rendement « à notre niveau normal » de 120 q/ha, dans les champs irrigués. « Mais il y a une très grande hétérogénéité », constate encore Gildas Perraud, un des trois associés. « Sur un autre site où il a fallu restreindre l’apport hydrique, nous sommes plutôt à 80 q/ha. Et en culture sèche, nous tombons même à 40 q/ha. » Le coup de chaud particulièrement fort à la période de floraison a été préjudiciable. Retour sur l’utilisation du Claas Trion 660 TerraTrac pour la récolte de maïs.

Rendements particulièrement dépendants de l’irrigation en 2025


Néanmoins, l’agriculteur souligne « cette année, récolter c’est un plaisir. » Les conditions sont bonnes. Le maïs est sec… Tout l’inverse de l’an dernier, en somme. « Nous n’avions pas rentré une seule remorque dans les parcelles », se souvient Gildas Perraud.

Dans ces conditions, les agriculteurs étaient alors tombés au-delà de leur objectif de coût de récolte, en raison d’un débit de chantier largement moindre que les 3 ha/h de cette année 2025. Mais « sans les chenilles, nous n’aurions pas battu avec notre machine. »

Le résumé valide donc le choix de la cuma de l’Espérance de sur-investir dans l’option TerraTrac de la batteuse Claas avec laquelle elle lançait en 2023 une activité de récolte du maïs grain.

Une Claas Trion 660 à la cuma, TerraTrac pour le maïs

« Le surcoût est peut-être d’environ 50 000 €. Mais sans cela, plusieurs d’entre nous ne se seraient pas engagés sur l’activité maïs » et le remplacement d’une Tucano par cette Trion 660, neuve, n’aurait pas été le même. L’administrateur de la cuma ajoute l’impact supplémentaire sur l’entretien à prévoir, entre la vidange de l’équipement et l’usure supérieure aux pneus. « Un avantage toutefois pour nous est que nous avons relativement peu de route. »

Éric Guillou, chauffeur mécanicien de la cuma de l’Espérance, complète : « L’inconvénient principal, c’est que ça ne braque pas bien. Je n’en vois pas d’autres. » Le principal conducteur apprécie surtout le confort : « on est moins secoués avec la chenille. »

Par ailleurs, il souligne l’intuitivité des commandes via l’écran tactile sur sa machine. « C’est la principale différence avec notre Lexion qui est d’une génération précédente. » En effet, pour environ 550 ha de récolte de céréales à paille, la cuma maintient un parc de deux moissonneuses batteuses et a donc conservé sa Lexion 660 qui vient d’assurer sa onzième campagne.

La récolte supplémentaire consolide l’équipe de la cuma

Le choix de se doter d’une nouvelle machine configurée aussi pour le maïs, avec son cueilleur 8 rangs Capello Diamant, apporte plus largement de l’air dans l’organisation de la coopérative. Avec ces 400 ha de grain à battre supplémentaires, les dix adhérents engagés apportent de l’activité à l’équipe qui jusqu’ici se composait de deux chauffeurs.

Or, le responsable observe : « Il y avait déjà du travail pour un mi-temps supplémentaire. » Le maïs a complété pour consolider le troisième poste aujourd’hui pourvu.

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