La ramasseuse de pierres Kongskilde Stonebear est le premier matériel de la toute jeune Cuma du Basalte. « Nous avons créé la Cuma pour cette activité » déclare Sébastien Lac, président de la Cuma. Plusieurs autres machines de ce type existent, mais le choix de la Kongskilde se justifie. « Avec un prix d’achat de 47 000 € c’est la moins chère et le bon gabarit pour 5 adhérents. » Pour ce travail de ramassage de pierres, la Cuma se dote aussi d’un déchaumeur à dents d’occasion acheté 12 500 €. Cela permet de préparer le chantier en faisant ressortir un maximum de pierres. Autre achat envisagé, une remorque TP de 10 tonnes pour le transport des pierres et éviter d’abimer les bennes des adhérents. Retour sur l’avis utilisateurs de la ramasseuse pierres Kongskilde Stonebear.
Avis sur la ramasseuse de pierres Kongskilde Stonebear en vidéo
Une ramasseuse de pierres qui amènent déjà des réflexions sur la façon de travailler. Certains des adhérents réfléchissent à l’achat d’un semoir direct. Certaines parcelles sont désormais travaillées, car le ramassage des cailloux devient presque un plaisir. Pour un adhérent, « on peut se permettre de labourer une prairie, ce qu’on n’aurait jamais fait avant sans la machine. »
Du côté des tarifs, la Cuma a fait le choix d’un forfait de 1000 € / an / adhérent. Chaque adhérent s’engage par écrit sur une durée de 7 ans, qui équivaut au temps d’amortissement de la machine.
Les points forts après une campagne d’utilisation

Les deux andaineurs guident les pierres vers le rotor qui les entrainent vers la trémie. (© Entraid Médias)
Le premier point fort est quand même le résultat après le passage de la machine. Une bonne qualité de travail avec la disparition des pierres en surface. « Dans certains cas, c’est du prêt à semer comme pour les prairies. On est plus tranquille quand arrive la période de fauche. Moins de risque de se prendre un caillou. »
Ensuite, même si le ramassage s’effectue sur 4 mètres de large, la puissance nécessaire reste faible. « Avec un tracteur de 80 ch, c’est largement suffisant. »
Un outil qui est aussi facile à prendre en main et robuste car « nous sommes dans du basalte qui est une pierre très dure et pour le moment pas de casse sauf le remplacement de quelques dents du rotor. »
Dernier point fort, qui normalement se trouve dans les points faibles, « c’est son prix qui est raisonnable par rapport à d’autres machines d’autres marques. En fait, c’est un bon rapport qualité prix. »
Les points faibles de la ramasseuse de pierres Kongskilde

Des dents de vibroculteur équipent le rotor. C’est la pièce à avoir en réserve. Le ramassage de grosses pierres entraine souvent de la casse. (© Entraid Médias)
Peu de points faibles sont à mettre au crédit de la ramasseuse de pierres Kongskilde Stonebear si ce n’est son débit de chantier. Lors des premiers passages, il faut parfois plus de deux heures pour faire un hectare. « Il faut savoir prendre son temps. »
La machine peut aussi créer un petit andain de terre sous le rotor. La cause, un travail trop profond avec les deux andaineurs qui ramènent trop de terre vers le centre de la machine.
Fiche technique de la ramasseuse de pierres Kongskilde Stonebear

Un faible besoin de puissance pour la ramasseuse de pierres Kongskilde puisque 80 ch suffisent. (© Entraid Médias)
- Largeur de travail : 4,00 m
- Débit de chantier : entre 0,4 et 0,9 ha/h
- Profondeur de travail : entre 0 et 7 cm
- Calibre des pierres ramassées : maxi 30 cm
- Grilles : écartement 40 mm en standard. 28, 35 et 50 mm en option
- Volume de la trémie : 1800 litres
- Poids : 3350 kg
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