Cédric Sablayrolles partage avec Entraid Médias sur son avis sur le système autoguidage AGLeader.
14 000 € pour un boîtier noir : l’autoguidage AGLeader, un investissement rentable
Sur le tracteur Kubota de 180 chevaux, une petite antenne dépasse. Ce boîtier noir est un système d’autoguidage d’AGLeader. Il est relié d’un côté à l’écran de commande situé dans la cabine et d’un autre côté aux satellites.
Bénéficiant d’un système TerraStar, le dispositif répond parfaitement à la demande de Cédric Sablayrolles “On est, on va dire, à peu près, 3-5cm de précision. Pour le travail que j’en fais, c’est du travail, du sol, du semis, c’est largement suffisant. C’est même très bien. Après, il y a des niveaux plus hauts, c’est le RTK où on est à 1 ou 2 cm près. Ça, c’est plutôt recherché par tous ceux qui font en plus du désherbage mécanique ou autres.”
Pour choisir entre un système TerraStar ou RTK, tout dépend de l’abonnement pris avec le boîtier d’autoguidage. Entre la console, l’antenne et l’installation, Cédric Sablayrolles a investi 14 000 €.
Les points forts d’AGLeader : “le confort de travail qui est exceptionnel”
Si Cédric a décidé d’installer l’autoguidage d’AGleader, c’est pour trois raisons :
- précision ;
- économies ;
- confort.
La précision, on en a parlé, mais cette dernière impacte positivement le portefeuille de l’éleveur “Si je repars, je sais qu’ici, il va me rester juste une largeur d’outil, donc ça évite de recroiser et mine de rien, 10 centimètres, c’est du temps de perdu, c’est du gasoil qui est utilisé alors qu’on pourrait se l’économiser. Donc, il y a ça comme gain”.

Le dispositif utilise le système TerraStar le reliant aux satellites. (©Entraid)
L’un des points les plus importants reste le confort, “C’est simple, ce qui en ressort après plusieurs mois d’utilisation, c’est vraiment le confort de travail qui est exceptionnel dessus ! Si on a une demi-heure de travail, on ne s’en rend pas compte, mais dès qu’on commence à passer 10-12 h dans le tracteur. Le fait d’avoir les mains libres et l’esprit aussi un peu ailleurs, ça fait du bien, surtout quand c’est période de semis où il faut aller vite avec le matériel pour passer de l’un à l’autre sur la cuma. Mais moi ça m’arrive, je prends mon repas dans le tracteur, je peux prendre des appels, voir si tout travaille bien” indique l’éleveur.
Avis sur l’autoguidage AGLeader : le point faible
Si l’autoguidage d’AGLeader allie précision, économie et confort, il ne reste pas autonome à 100% comme pourrait l’être un robot “ Pour l’instant. La seule chose, c’est qu’il ne faut pas s’endormir ou alors il faut penser quand on arrive au bout du champ à tourner parce qu’il peut le faire seul, mais bon…” explique Cédric, sourire aux lèvres.
Un point faible presque anecdotique pour l’agriculteur qui ajoute “Quand on est sur l’autre tracteur, on sait que ça n’y est pas. Il faut tenir le volant et regarder où on va. Et on se dit “purée si je pouvais, je le mettrais sur tous les tracteurs” donc c’est vraiment intéressant” conclut Cédric.
Le système d’autoguidage en vidéo :


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