Qualité et confort avec l’autoguidage RTK

Au commencement, l’objectif était de bénéficier de la répétabilité du signal pour développer le désherbage mécanique sur maïs. N’étant pas une activité phare de la cuma, le désherbage mécanique n’a pas été la technique permettant le lancement des GPS. En parallèle, les matériels d’épandage se sont développés, notamment les tonnes à lisier avec des pendillards 18 m. « Même si la précision n’est pas nécessaire à l’épandage de lisier, l’autoguidage permet la valorisation des effluents, sur toutes cultures » précise Paul Diot, président de la cuma. En 2014, la cuma s’est équipée d’une deuxième tonne à lisier de 20 m³ avec pendillards de 24 m et coupure de tronçons mètre par mètre. « En ce qui concerne les épandages, on atteint l’optimum, et le service est de qualité » ajoute Paul.

Le matériel

L'autoguidage RTK

Des économies à la clé

Lorsque l’on cherche une correction si précise, c’est au semis que cela se justifie. La cuma est équipée d’un combiné de semis de 4,50 m et d’un semoir de semis direct de 6 m. « L’autoguidage est un plus, c’est un confort qui permet un travail de qualité notamment en semis direct dans les couverts où les traceurs sont inefficaces » précise Laurent, chauffeur de la cuma. Cette aide à la conduite permet un semis rectiligne même dans des parcelles non avantageuses. Plus concrètement, au semis, l’autoguidage diminue voire supprime les recoupements ainsi que les manques. Les gains se feront au niveau des différents passages, avec une économie de fuel et de semence. Des mesures ont révélé un recoupement de seulement 0,06 % avec le combiné de 4,50 m, contre 12 % en conduite manuelle. De plus, avec un jalonnage précis, on évite les croisements à la pulvérisation. D’un point de vue environnemental, l’autoguidage a son intérêt.

* La correction RTK est actuellement la plus précise (1 à 2 cm), et elle est répétable dans le temps.