Sur l’exploitation de Maxime Lebreton, adhérent à la cuma de la Pommeraye, l’arboriculteur récolte ses dernières pommes de 2025. Une période qui s’étale de fin août à début décembre. La cuma a établi trois pôles et répartie 12 machines. Ces pôles se constituent de trois adhérents plus ou moins proches géographiquement et de quatre machines. Deux gauleuses (ou vibreurs de pommes), un andaineur et une récolteuse. Avec une puissance de 170 chevaux, le débit de chantier monte entre 10 à 15 tonnes par heure. Pour la récolte, les adhérents peuvent compter sur l’appui de salariés pour conduire les machines.
Rendez-vous dans l’Eure pour la récolte de pommes 2025
Une récolte jugée moyenne
Une des andaineuses mise à disposition pour la récolte de pommes par la CUMA de la Pommeraye. (©Entraid)
Maxime récolte en moyenne 12 000 tonnes de pommes par an. Pourtant, l’année 2025 n’a pas été fructueuse pour le cumiste « Personnellement, c’est une année basse. Il y a eu de la grêle et on a subi pas mal de dégâts. Mais mes collègues ont une bonne année ». Par la suite, les fruits sont envoyés à travers toute la France et une petite partie à l’étranger, notamment en Espagne.
Sur les 35 hectares d’exploitation, les pommes ne sont pas destinées à la consommation directe, mais plutôt à la transformation. On retrouve des pommes jaunes Goldrush faite pour le jus de pommes, d’autres rouges pour le cidre et enfin certaines pour les compotes.
Une production familiale depuis deux générations avec des pommiers de près de 35 ans pour les plus vieux et entre 10-15 ans pour la majorité.
La récolte de pommes se réalisent sur les 35 hectares de l’exploitation de Maxime Lebreton (©Entraid)
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