Le semis direct sous couvert à l’étude dans l’Yonne

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Le semis direct sous couvert à l’étude dans l’Yonne

Des conditions de travail très spectaculaires…et pourtant l’orge a levé.

La cuma des Sources (Yonne) a mené en 2014-2015 un essai de semis direct sous couvert, avec la fédération régionale des cuma et la chambre d’agriculture. Bilan des courses.

Il s’agissait d’implanter une orge d’hiver dans un couvert âgé de 2 mois (mélange multi-espèces très développé : 1,50 m de haut, 35 t/ha de matière verte). Dix semoirs ont participé à l’essai, soit de type TCS soit de type semis direct, à disques ou à dents.

L’effet « terre fine » et profondeur

Après étude des levées, les organisateurs en ont d’abord conclu que « La majorité des semoirs est capable de passer dans un couvert bien développé et d’effectuer un semis de qualité correcte ». Des différences apparaissent toutefois. « Les semoirs à disques pour le semis direct (sans module de préparation) assurent une meilleure qualité de levée mais présentent les pertes de pieds levés les plus importantes. Les levées d’adventices sont réduites. Les semoirs à dents assurent une qualité de levée plus variable. Les pertes de pieds levés sont réduites. Ils créent davantage de terre fine, favorisant la levée d’adventices ». Dans cet essai, les constructeurs ont travaillé à différentes vitesse, entre 4 et 18 km/h. « Les vitesses de travail élevées dégradent la qualité des levées, augmentent les projections et génèrent des levées d’adventices plus importantes ». Reste pour la cuma à comparer le prix de ces semoirs. Le modèle économique est totalement différent celui prévalant pour les équipements traditionnels. Pour en savoir plus.

Comparatif de semoirs