L’atelier de transformation ramène de la plus-value

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L’atelier de transformation ramène de la plus-value

Les adhérents de la cuma Xuhito, majoritairement producteurs laitiers, valorisent ici le savoir-faire local de transformation de la viande.

Ramener de la plus-value sur les exploitations pour les consolider, ou même installer un associé supplémentaire? Mission possible avec les ateliers de transformation collectifs. La preuve avec un groupe du Pays Basque.

La cuma Xuhito, créée fin 2012 au Pays Basque a démarré son activité atelier de transformation en louant son laboratoire à un boucher retraité, pour un loyer mensuel de 1000€. Les adhérents ont ainsi créé leur activité et commercialisé leurs produits majoritairement issus de la transformation de porcs, bovins, caprins et ovins. Ils ont démarré avec un investissement relativement faible pour un tel atelier: 50.000€ de mises aux normes.

Une trentaine d’adhérents

L’atelier est né du besoin de ces éleveurs d’appliquer leurs propres recettes à leurs produits. «Beaucoup confiaient la transformation à des prestataires artisans ou semi-industriels. Nous nous retrouvions avec des produits qui avaient tous le même goût» explique Joachim Etcheverria. Une partie des fondateurs sont partis à la retraite et ont transmis l’outil à leurs enfants, ou envisagent cette transmission. «Mon père était seul sur 20 ha», illustre l’actuel président de la cuma. «Sans agrandir, ni augmenter le cheptel, avec l’atelier, j’ai réussi à m’installer avec lui. Nous pouvons aujourd’hui nous dégager deux revenus.»

Intensification fermière

Depuis, la cuma a investi dans de nouveaux équipements, elle envisage aujourd’hui de s’installer dans son propre laboratoire de transformation.

«Nous avons embauché un salarié» qui apporte un relais appréciable aux trente-cinq adhérents. «Il est très au point au niveau des normes, nous appuie sur la transformation, mais aussi sur la facturation. Des tâches que nous assumions auparavant en équipe, mais relativement lourdes pour des éleveurs qui continuent à traire matin et soir.»

Article complet à retrouver dans le magazine Entraid ‘de janvier 2020. Pour le recevoir, cliquez ici: Entraid janvier 2020.