Fous ? 4 matériels bizarres vus à l’Agritechnica

L’andaineur Agronic WRT (Finlande) emploie des petits rotors équipés de bâtons souples en polyamide, montés sur un tambour. Etant flexibles, ils suivent facilement le sol. L’appareil est doté d’un entraînement hydraulique. Le modèle 900 ramasse sur 9,55m maxi et ne pèse pas plus de 2,35t dans sa version de base. En option: travail en déporté par rapport au tracteur.

Le plastique des bâtons ressemble à celui des secoueurs de machine à vendanger.

Des p’tits trous

Les disques du dernier déchaumeur Bremer (Allemagne) sont percés de cinq grands trous. Selon le constructeur, ces ouvertures réduisent l’adhérence de la terre et donc la consommation de carburant (-10%). Elles augmentent le mélange terre-débris végétaux et la découpe des pailles. Supplément de prix à l’achat: 550€/m de largeur (en 61cm de diamètre).

Cinq trous par disque.

Un peu moins lourd mais un peu plus cher.

Deux en un

La charrue combinée KPM Ralomex (Bulgarie) est dotée d’un rotor animé par la prise de force, qui reprend la terre à l’arrière des versoirs. Non réversible, elle est conçue pour un travail peu profond (15-20cm). Le constructeur annonce 180 à 200ch pour une 4corps, à des vitesses entre 6 et 10km/h.

Un arbre commun pour les 4 mini-rotors.

Un petit coup de moulin pour la bande de terre.

Une pointe à pois

Kapo et Boehlerit (Autriche) réalisent des pièces d’usure adaptables, dotées de pastilles de carbure. Mais au lieu d’être droites et placées à la pointe, celles-ci sont rondes et réparties sur l’ensemble de la pièce. Le fabricant considère qu’ainsi l’usure du support en acier est plus régulière, sans risquer qu’il casse, et la durée de vie en conséquence plus longue.

Une nouvelle manière de disposer les plaquettes de carbure.

Sinon, pour des matériels plus conventionnels – mais pas que – il y a notre dossier spécial Agritechnica.