Ajuster son chantier de fertilisation pour limiter les pertes
Sur le Space, la chargée d’étude en agronomie de la chambre d’agriculture de Bretagne, Anne Guézengar, proposait une démonstration de l’outil AgrivisioN’Air, à partir d’un épandage de lisier sur 10 ha : « L’agriculteur a prévu d’épandre, puis d’enfouir le lendemain. » Or le verdict indique que sur les trois prochains jours, jamais les conditions climatiques ne seraient adéquates pour réaliser ce chantier en maîtrisant les pertes. « En revanche, on voit qu’avec un enfouissement dans les quatre heures, la volatilisation sera suffisamment restreinte tout au long de ces trois prochains jours », glisse l’agronome. Ainsi, « si l’agriculteur a la possibilité de modifier son organisation pour répartir l’épandage sur plusieurs journées afin d’enfouir aussitôt, il atteindrait la recommandation. »
Le tableau final indique journée par journée si le chantier prévu permet ou non de limiter le risque de volatilisation.
L’outil d’aide à la décision d’épandage, primé au concours de l’innovation du salon rennais, est né du projet ABAA visant à réduire les émissions d’ammoniac d’origines agricoles. Il est accessible sur téléphone, ordinateur ou tablette.
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :
Est-ce valable d’investir dans un matériel qui limite les pertes d’azote ?
La production du maïs coûte moins cher, grâce à l’azote organique
Réaliser l’apport d’azote minéral idéal : c’est facile… sur le papier
