Couverts végétaux: les références se construisent sur le terrain

Partager sur

Couverts végétaux: les références se construisent sur le terrain

Le GIEE de la cuma d'Arblès, dans les Pyrénées-Atlantiques, a mesuré les effets des couverts en surface et à l'aide de profils de sol.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, un groupement d'intérêt économique et environnemental (GIEE) s'est constitué au sein de la cuma des Arblès à Arrosés. Il travaille à produire des références locales sur la qualité des couverts végétaux.

Le groupe qui a constitué le GIEE réfléchit depuis quelques années à modifier ses pratiques. Les membres ont tous supprimé le labour, testé le semis direct et mis en place des couverts végétaux. Cette année, la réflexion a porté sur la réussite du couvert végétal.

La qualité des sols présents sur ce secteur des Pyrénées-Atlantiques ne permet pas de réaliser de gros rendements. Malgré l’irrigation et des amendements réguliers avec du fumier, les terres ne sont pas faciles à travailler. Le maïs semence qui revient souvent dans la rotation n’arrange rien.

Plusieurs techniques d’implantation des couverts ont donc été testées, de la plus simple à la plus sophistiquée, dont le semis direct. Les mélanges testés étaient à base de féveroles et d’avoines en auto-production ou à base d’avoine, vesce, trèfle.

Conditions de semis optimales

Ces expérimentations ont fait l’objet d’observations en surface, mais aussi à travers des profils. Le technicien agronomie de la Chambre d’agriculture a pu commenter les couverts et la fédération des cuma Landes-Béarn-Pays Basque proposer des solutions pour les détruire.

Avec des conditions de semis optimales cette année, le meilleur résultat de cette expérimentation  a été obtenu avec l’Amazone Cultimix combiné à un semoir. Début février, le couvert avait produit 6,4t de matière sèche par hectare permettant de restituer au sol 85 unités d’azote, 25 de phosphore et 190 de potassium (méthode Merci).