Prix de revient des débroussailleuses à bras dans le Grand Est et le Sud-Ouest.
Prix de revient des broyeurs d’accotement Sud-Ouest.
Avec ou sans tracteur inclus
Mais un autre phénomène joue aussi. En effet, ces machines s’avèrent un peu longues à atteler. Il n’est donc pas tentant de débuter un chantier lorsqu’une petite fenêtre se présente. C’est pourquoi de plus en plus de cuma font le choix d’investir dans un tracteur dédié, généralement d’occasion, pour proposer un pack complet. L’adhérent n’a qu’à tourner la clé et il peut partir travailler même pour une demi-journée seulement. Typiquement, le volume d’activité double grâce à ce mode d’organisation. Certains groupes y ajoutent d’ailleurs l’appel à un chauffeur salarié pour proposer une prestation complète. Autre point à signaler : pour un travail plus propre, certains préfèrent employer un sécateur ou un lamier à scies plutôt qu’un rotor (voir le dossier machinisme dans ce même numéro). Il faut alors compter environ 14 000 € d’investissement, pour une machine qui en vaut 28 000 au départ avec son rotor d’origine.
Frais d’entretien des débroussailleuses selon l’âge.
Prix de revient des débroussailleuses selon l’utilisation.
Des frais à surveiller
Les frais d’entretien des débroussailleuses s’élèvent à 5,60 €/h, soit 23 % du total des charges. Ces machines subissent de l’usure au niveau du rotor lui-même, mais aussi de la structure mécanique et du circuit hydraulique. Elles apprécient mal une conduite maladroite. Ce poste augmente régulièrement avec l’âge. Il s’élève en moyenne à 7,90 €/h à partir de 6 ans mais on trouve facilement des niveaux bien au-dessus.
Répartition des charges sur les débroussailleuses
L’alternative
Pour entretenir les bords de parcelle, les pieds de haie et les talus, le simple broyeur d’accotement suffit. Il a pour avantage d’être plus rapide à atteler et plus facile à conduire. Achetés nettement moins cher que les débroussailleuses à bras, ces matériels affichent un prix de revient identique car ils tournent moins, 120 h/an au lieu de 199 selon les valeurs relevées dans le Sud-Ouest.
L’entretien des bords de champs prend de plus en plus de nouvelles dimensions, et ne représente plus seulement une dépense pour « faire propre ». Il s’inscrit dans une notion de préservation de la biodiversité, et de conduite des haies en plus d’en tirer un produit (bois de chauffage par exemple).
Pour plus d’informations, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com.
– La cuma offre le choix d’une machine avec ou sans chauffeur.
– Dernières évolutions dans les gammes McConnel, et chez Rousseau.
