Adapter sa conduite fourragère après la sécheresse

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Adapter sa conduite fourragère après la sécheresse

Quand la paille vaut de l’or, c’est le moment de la mettre dans le râtelier à bon escient.

Tout un dossier de l'Institut de l'Elevage apporte des clefs surmonter les conséquences de la sécheresse.

L’été et l’automne trop chauds et trop secs en 2018 ont suivi un printemps trop pluvieux. D’après l’étude Climalait, la fréquence de ce genre de combinaisons redoutées par les éleveurs, à juste titre, aura tendance à augmenter. Dans le cadre de ce programme impulsé par le Cniel, idées et méthodes d’adaptations des élevages sont compilées. Quelques unes se retrouvent dans un dossier spécial d’Idele, qui concerne aussi les autres types de ruminants. Accessible sur le site de l’institut, il explique par exemple comment valoriser la paille dans la ration des différentes catégories d’animaux. Car en dépit de l’encombrement important qu’elle génère, de sa faible digestibilité… entre autres défauts, elle est un fourrage utile pour pallier le manque d’autres ressources et reste facile à valoriser avec des animaux à besoins modérés. L’impact de ce climat atypique s’étendant à l’ensemble des ressources du système fourrager, maïs inclus, le dossier développe un chapitre sur le sujet de la valorisation des maïs 2018 et quelques conseils pour bien caractériser et complémenter son fourrage.

valeurs alimentaires de la paille (tables Inra 2007)

Les valeurs alimentaires de la paille ne contribuent pas à en faire un fourrage de premier choix. Néanmoins, en secours, elle offre une solution intéressante.

Retrouvez le dossier d’Idele ici.