Aujourd’hui, deux déchaumeurs à disques indépendants de la même marque (Grégoire Besson) figurent dans le parc de la cuma des Bois. D’une part, un modèle de 5 m muni de disques de grand diamètre sert à travailler des profondeurs jusqu’à 20 cm. D’autre part, les adhérents disposent d’un 6 m avec lequel ils interviennent généralement sur 3 à 10 cm de profondeur. Grâce à la bonne organisation du collectif, les outils peuvent réaliser jusqu’à une centaine d’hectares par jour. Retour sur l’activité de déchaumage de la cuma des Bois dans le Maine-et-Loire.
Deux déchaumeurs à disques Grégoire Besson
Nous avions déjà rencontré la cuma du sud Maine-et-Loire à l’été 2023 pour son activité betterave fourragère du semis, à l’arrachage en passant par le repiquage. Voici donc maintenant un zoom sur son activité de déchaumage, et ses 2 200 ha/an.
Les règles de celle-ci sont « claires et strictes », pose Benjamin Montailler. « Les machines doivent tourner douze heures sur la journée. » Le président de la cuma est aussi le responsable de ce matériel. À ce titre, il assure le rôle clef de la réalisation du planning, parfois défini quinze jours à l’avance.
Activité de déchaumage en cuma : la planification des chantiers
L’activité déchaumage de la cuma des Bois présente un coût de revient de seulement 7 €/ha grâce à cette surface importante. Un élément de réussite est que les deux outils restent attelés sur un tracteur défini à l’avance.
Les déchaumeurs passent donc de parcelle en parcelle avec simplement des relais de chauffeurs de temps en temps. Ce n’est pas systématique puisque les adhérents s’organisent autour d’une banque de travail.
Le président illustre : « Je peux être amené à déchaumer chez un voisin pendant que ce dernier est en train de tailler mes haies. »
Banque de travail au sein du groupe
C’est souvent le tracteur de 180 ch de Benjamin qui est attelé sur le déchaumeur 6 m. En effet, grâce à son équipement GPS RTK, il limite les recouvrements, soit entre 8 et 12 % de surface de travail gagnée.
En outre, ce système permet de rouler facilement à des vitesses plus élevées, généralement entre 12 et 14 km/h.
À trois ans : changement de matériels pour l’activité de déchaumage en cuma
La rigueur de la cuma se constate aussi au niveau des frais d’entretien, maîtrisés. Déjà, le groupe s’interdit de déchaumer par temps sec. Et si elle change les disques de ses déchaumeurs tous les 1 400 hectares, la cuma des Bois sécurise son service par leur renouvellement tous les trois ans, c’est-à-dire à la fin de la garantie.
La cuma est très satisfaite de la marque, car les déchaumeurs sont polyvalents et simples de réglages. Le responsable de résumer : “Quand ça plaît, les outils tournent !”
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