Avis sur l’intercep reflex/curflex à Lame sarcleuse Belhomme

Partager sur

Avis sur l’intercep reflex/curflex à Lame sarcleuse Belhomme

La vitesse de travail avec cet outil Behomme est de 3,5 à 5 km/h

Quels sont les points forts et les points faibles de l'intercep reflex/curflex à Lame sarcleuse Belhomme ?

Que faut-il penser de l’intercep reflex/curflex à Lame sarcleuse du constructeur Belhomme ? Voici les avis d’un viticulteur utilisateur de cet outil mécanique et celui d’un pool de techniciens du réseau cuma, de l’IFV et des chambres d’agriculteurs.

Les caractéristiques techniques de l’outil

Intercep lame Belhomme

Tableau des caractéristiques techniques de l’outil mécanique à lame : Intercep Belhomme.

L’avis du technicien

Le boiter Reflex est le principal atout de cet outil. Celui-ci intègre un capteur de couple pour détecter les plants même sans utiliser de palpeur. Le besoin hydraulique est très faible et permet d’envisager une utilisation sur tous les tracteurs vignerons sans ajouter de centrale hydraulique. La lame Curflex réalise le travail d’une lame bineuse, accentué par l’angle donné, qui soulève la terre et la fragmente, assurant une meilleure dissociation des herbes et des mottes de terre.

Le déplacement de l’outil par rapport au pied de vigne se fait sans pivot au sol, comme avec un parallélogramme déformable. De ce fait, il n’y a pas forcément de coutre devant la lame pour ouvrir le sol. Cet outil s’utilise dès le début de saison pour reprendre les sols après l’hiver, mais aussi en entretien estival, sur adventices peu développées.

L’avis de l’utilisateur

Le viticulteur est situé à Saint-Etienne-de-Lisse (33). L’exploitation s’étend sur 15 ha en sol argilo-limoneux. Dans le cadre d’une conversion en agriculture biologique, il choisit Reflex+ Curflex car cet outil lui semble adapté à son vignoble. De plus, le concept du boitier Reflex offre de nombreux avantages (polyvalence et nombreux accessoires adaptables). « Durant les premières années, j’utilisais l’outil avec palpeurs. Plus récemment, j’utilise cet intercep sans palpeur. L’outil passe ainsi au plus près des pieds sans risque d’accrochage, voire d’arrachage. »

Le viticulteur dispose de différents accessoires (charrue décavaillonneuse, lames et disques). « Grâce à cette polyvalence, j’adapte le matériel aux conditions de sols et au nombre d’adventices présentes. » La lame Curflex assure un brassage du cavaillon sans projection de terre sur la bande de roulement du tracteur. Le matériel est robuste, simple de réglage et d’utilisation. Son intervention est cependant limitée sur des sols mal ressuyés.

Points forts

  • Dispositif d’effacement à capteur de couple pour détection du plant de vigne même sans palpeur
  • Grande douceur de fonctionnement
  • Approche du pied optimal
  • Pas de pivot en terre

Points faibles

  • Intervention limitée sur des sols mal ressuyés

Cette fiche technique est issue d’un dossier technique composé de 23 fiches publié par la fédération régionale des cuma d’Occitanie pour aider  les vignerons à s’orienter dans le choix des outils interceps pour le désherbage mécanique sous le rang.

L’ensemble de ces fiches est à retrouver dans le dossier technique en ligne : Comment choisir ses outils interceps de désherbage mécanique.

dossier spécial intercep choix des outils

Choisir ses outils interceps : 19 marques testées. Cliquez sur l’image pour accéder au dossier.

Ce travail est le fruit d’une collaboration entre les fédérations de cuma, les chambres d’agriculture et l’Institut Français de la Vigne et du Vin. Les membres du groupe de travail sont:

  • Loïc Pasdois, conseiller agroéquipement viticole de la chambre d’agriculture de la Gironde; Christophe Gaviglio, chargé des expérimentations sur les matériels viticoles et les alternatives au désherbage chimique sous le rang de l’Institut Français de la vigne et du vin,
  • Emmanuel Colin, conseiller agroéquipement de la fpcuma Méditerranée (Hérault, Gard, Aude, Pyrénées Orientales),
  • Raphaëlle Poissonnet, animatrice agroéquipement viticole de la fdcuma du Gers,
  • Marc-Antoine Beauvineau, animateur agroéquipement viticole de la fdcuma de Gironde,
  • Christophe Auvergne, conseiller agroéquipement viticole de la chambre d’agriculture de l’Hérault,
  • Coordination: Marie-Flore Doutreleau, chargée de mission agroéquipement et agroécologie de la frcuma Occitanie.