La betterave, une valeur sûre

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La betterave, une valeur sûre

La betterave fourragère tire une fois de plus son épingle du jeu en 2016, malgré les caprices de la météo.

Comme les autres cultures fourragères, les rendements en betteraves fourragères ont accusé une baisse significative. Mais celle-ci a été compensée par une augmentation de la valeur alimentaire.

Les producteurs de betteraves fourragères, comme bien d’autres éleveurs, ont souffert du climat en 2016: précipitations trop abondantes au printemps, cumulées avec des températures faibles, suivies d’une longue sécheresse. Dans les essais suivis par l’ADBFM (Association pour le Développement de la Betterave Fourragère Monogerme) (retrouver tous les informations sur la betterave fourragère sur le site internet de l’ADBFM) les baisses de rendements atteignent près de 20% par rapport à 2015 !

Moins de rendements, plus de qualité

Mais pour les éleveurs, même si le tas récolté est sensiblement moins volumineux que d’habitude, la qualité alimentaire mesurée en matière sèche soluble reste satisfaisante puisqu’en moyenne, les éleveurs ont récolté près de 15 tonnes de MS par hactare. A raison d’une valeur énergétique de 1,15 UF/kg de MS, cela représente 17 000UF/ha. A cela s’ajoute l’impact très positif de l’apport de betteraves dans les rations des vaches laitières, sur la composition du lait : + 1 à 1,5 point de TP et + 1 à 3 points de TB. La mécanisation intégrale de cette culture, grâce notamment à la présence de cuma bien équipées, redonne à la betterave fourragère toutes ses lettres de noblesse.