Guide pratique pour accueillir les nouveaux adhérents d’une cuma

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Guide pratique pour accueillir les nouveaux adhérents d’une cuma

Si les adhérents de plus longue date sont sans doute habitués à voir tourner le matériel et la cuma, ce ne sera pas le cas des nouveaux.

L’avenir de la cuma passe par les nouvelles têtes qui l’intègrent et s’y impliquent. Pour les groupes ouverts à cet enrichissement, voici cinq conseils pratiques pour bien accueillir vos nouveaux adhérents.

Comment accueillir les nouveaux adhérents de la cuma ? Eléments de réponse en 5 conseils pratiques.

1 / Aller voir les adhérents potentiels pour leur présenter les activités

Souvent, les adhérents et responsables de cuma pensent que tous les agriculteurs du secteur connaissent la cuma, qu’ils en comprennent le fonctionnement. Gare à l’idée reçue. Car au moment de la transmission de l’exploitation, les repreneurs n’ont pas forcément d’information sur le sujet. Ou alors ils disposent d’une information relativement partielle.

Or la connaissance complète des activités de la cuma pourrait leur être précieuse pour orienter ou affiner leur projet, par exemple dans le cadre d’un arbitrage entre la reprise du tracteur de tête ou de parts dans celui de la cuma.

2 / Conseil #2 pour accueillir les nouveaux adhérents : mettre en avant la convivialité et les rapports humains, sociaux

La cuma est avant tout un lieu d’échanges et de convivialité. Des agriculteurs qui arrivent dans un tel groupe arrivent souvent par l’entrée économique. Néanmoins, la dimension sociale de la cuma est à prendre en compte dans sa globalité.

L’adhérent appartiendra à un groupe. C’est un rempart naturel à l’isolement. La cuma favorise le partage des expériences, avec elle, il fera évoluer ses pratiques…

3 / Proposer une première immersion à l’AG

Quand un jeune s’est installé et pas obligatoirement sur une exploitation adhérente, certaines cuma l’invitent de façon personnalisée à leur AG, avec un appel du président ou d’un adhérent qui le connaît.

C’est une première prise de contact, mais aussi une vitrine de la cuma.

4 / Expliquer les règles de fonctionnement de son groupe

La clarté limite le risque de mauvaise surprise. Chaque cuma s’est construite autour d’un cadre juridique standard. Pourtant, au fil du temps, les adhérents l’ont façonnée en fonction de leurs besoins, de leurs attentes. Il en résulte que la réservation du matériel, ou les modalités de facturation par exemple, sont des processus structurés.

Le futur utilisateur doit savoir comment il accèdera au matériel : s’il devra téléphoner, envoyer un SMS, ou s’inscrire dans un tableau en ligne ou au hangar…

Autre exemple : la cuma distribue ses factures annuelles et chaque adhérent règle la sienne le jour de l’assemblée générale. Pour les anciens, c’est une évidence. Mais le nouveau venu ne sera pas forcément à l’aise avec cette règle s’il n’en a pas été averti en amont.

5 / Dernier conseil pour accueillir les nouveaux adhérents : donner le droit à l’essai et étaler le versement des parts sociales

Quand de jeunes adhérents veulent avoir recours à plusieurs activités, dont les automoteurs d’une cuma, ils doivent s’acquitter de parts sociales d’un niveau conséquent. Cela peut être un frein à l’engagement. Des cuma proposent aux candidats à l’adhésion de tester les activités avant de verser l’intégralité des parts sociales. D’autres prévoient également que le jeune installé puisse répartir cet investissement sur plusieurs années. Verser le montant des parts sociales de cuma en plusieurs fois apporte de la souplesse à la trésorerie des exploitations en phase de démarrage.

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