Jusqu’à 3 l/h de GNR en moins

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Jusqu’à 3 l/h de GNR en moins

Le banc d'essai moteur permet de connaitre précisément le fonctionnement du moteur de son tracteur afin de pouvoir l'utiliser de façon optimale et de réaliser des économies de carburant.

Avec un prix du GNR toujours au-dessus de la barre de 1 €/l, le banc d’essai moteur peut être une première source d’économie non négligeable. La connaissance du fonctionnement du moteur de son tracteur permet aussi une utilisation optimale.

Un passage de son tracteur au banc d’essai moteur permet de mesurer le couple à la prise de force, la puissance réelle, la consommation spécifique, la consommation horaire réelle, le régime réel du moteur et la réserve de couple. Ces données permettent de les comparer aux références des essais officiels d’un tracteur neuf et à la base de données des diagnostics déjà réalisés par les différents bancs d’essai cuma.

2 600 € d’économie par an

Le banc met aussi en avant les dysfonctionnements éventuels : problème d’injection, surconsommation, puissance dégradée… Un technicien qualifié fait un diagnostic complet de l’état de santé du moteur, vous conseille et répond à toutes les questions.

Le passage au banc, avec l’analyse des courbes moteur, permet de visualiser les plages de régime permettant d’optimiser la consommation pour différents travaux. Il en résulte souvent une économie de 1 à 3 l/h, ce qui revient à un gain d’environ 2 400 €/an, avec du GNR à 1,15 €/l pour une utilisation de 800 h/an.

Le diagnostic effectué dans les mois suivant l’achat permet de vérifier les performances réelles par rapport à celles annoncées par le constructeur et de faire éventuellement marcher la garantie en cas de dysfonctionnement.

Conserver les performances du moteur

banc d'essai écran de contrôle

Le banc d’essai permet d’obtenir des courbes avec des valeurs précises sur la puissance du moteur, le couple et la consommation.

Ce contrôle sert également à vérifier le bon fonctionnement des moteurs des tracteurs plus âgés. En outre, il peut également être un argument dans le cadre d’une vente. Après plusieurs années de réalisation, on constate que la grande majorité des tracteurs sont surpuissants.

Cela amène donc à réfléchir sur les critères à prendre en compte lors d’un renouvellement. En effet, certains sont déçus de leur nouveau tracteur, simplement parce que le précédent développait plus que la puissance annoncée.

Réduire sa consommation

Lors des diagnostics, on mesure précisément la consommation de carburant d’un tracteur agricole. Grâce à cela, on peut préconiser une plage de travail optimale pour réduire la consommation. La consommation spécifique (CS) permet quant à elle de connaître réellement le rendement du moteur.

C’est-à-dire la consommation par rapport à la puissance délivrée (g/kWh). En outre, on estime un tracteur bien réglé si sa consommation spécifique reste inférieure à 240 g/kW/h.

La plupart des constructeurs proposent aujourd’hui des systèmes de surpuissance qui permettent aux tracteurs de développer plus de puissance lors de certaines applications, notamment au transport ou lors de l’utilisation de la prise de force.

Mais la puissance nominale est un point important à connaître avant d’investir dans un tracteur. En effet, le risque est d’acheter un tracteur avec une puissance nominale plus faible en pensant pouvoir utiliser la surpuissance, qui n’est pas disponible pour les utilisations où elle serait nécessaire

Économiser près de 1 000 €/an en coupant le contact

Plusieurs études le montrent. Les tracteurs passent près de 30 % de leur temps au ralenti, ce qui correspond aux phases d’attelage, de dételage, de réglage… Cela représente environ 200 h/an pour un tracteur effectuant 700 h/an. Pour un tracteur de 200 ch, la consommation moyenne au ralenti tourne autour de 4 l/h. Avec un prix du GNR tournant autour de 1,15 €/l cela représente une dépense de plus de 900 €/an.

1,5 l/h de carburant en moins en chassant les kilos superflus

Transporter une masse de 600 kg avec un tracteur de 150 ch pour un travail réclamant peu d’adhérence entraîne une surconsommation de 1,5 l/h. Il en va de même pour l’adaptation de la puissance en fonction du travail à effectuer. Un tracteur trop puissant donc trop lourd entraîne le déplacement de kilos superflus donc une consommation de carburant inutile.

Des masses inutiles sur les tracteur augmentent la consommation de carburant.

Le transport d’un poids superflu comme une masse avant entraine une surconsommation de carburant facilement évitable.

25 % d’économie avec un tracteur qui respire

Un filtre à air colmaté provoquant une réduction de 10 % de l’air aspiré entraîne une surconsommation de carburant de l’ordre de 7 %. Un chiffre qui peut atteindre les 25 % pour un filtre colmaté à 20 %. Un petit coup de soufflette peut parfois rapporter gros.

un filtre à air colmaté entraine une surconsommation de carburant.

Premier geste pour réaliser des économies de carburant: un nettoyage régulier des filtres à air.

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