La modernisation de la gamme continue et l’héritage perdure. En effet, Grégoire décline nombre de nouveaux dispositifs issus des porteurs GS4 et GSE sur les nouveaux porteurs polyvalents vigne étroite et double rangs GS 5. Cette nouvelle génération à voie variable de GS 5 remplace les G5. Elle se décline en deux châssis, haut ou bas, de respectivement 1,5 ou 1,25 m de hauteur sous châssis. Et chose nouvelle, elle se décline aussi selon deux motorisations. Avec toutes deux des blocs Deutz. Apprenez-en plus sur le porteur polyvalent GS5 Grégoire.
Porteur polyvalent GS5 Grégoire : deux motorisations au choix, pour 160 ou 204 ch.
D’une part, Grégoire propose un quatre cylindres de 160 ch, pour une machine GS 5.4 plus économique. D’autre part, le constructeur propose une version GS 5.6 à 6 cylindres de 204 ch, plutôt adapté à des contextes de production à plus forte sollicitation en traction, notamment en pentes. C’est la performance de moteur déjà connue sur les G5.
Autre nouveauté, l’homologation est de type tracteur. Il sera possible de rouler avec les GS 5 jusqu’à 40 km/h. Pour obtenir ce résultat, Grégoire dispose notamment des freins à disques à bain d’huile à l’avant. Ainsi qu’une suspension sur trois boules d’azote, dans le but « d’obtenir les sensations équivalentes à celles d’un pont avant suspendu de tracteur », décrit Mathieu Tabardel, directeur marketing.
Porteurs en mode Éco au travail et sur route
Côté transmissions, Grégoire installe en série côtés droit et gauche des moteurs de roue Poclain à double cylindrée et système Twin Lock. Pour optimiser la consommation, ces GS5 à 4 roues motrices, proposent deux modes automatiques Éco de gestion de la transmission. L’un au travail, l’autre sur route. « C’est l’outil qui conditionne d’abord l’adoption du régime moteur le plus bas pour un couple optimal et une consommation réduite. Puis le contexte de la parcelle, notamment la pente, peut demander à ce que le régime soit automatiquement revu à la hausse ». Il est toujours possible de revenir à n’importe quel moment au mode manuel.
Au travail : on peut changer de gamme sans s’arrêter. Deux gammes de vitesses manuelles sont proposées, de façon à obtenir de la reprise. Sur route, le conducteur manie jusqu’à trois gammes de vitesses en manuel ou en auto. Le 3ᵉ rapport permet d’atteindre les 40 km/h. Grégoire propose deux mémorisations de vitesses.
Anti glissement et renfort de couple pour le porteur polyvalent GS5 Grégoire
Enfin, deux fonctions intéressantes sont à signaler sur cette transmission :
- Un système dit « anti-dérive » ;
- Un répartiteur de couple.
La première permet de maintenir le cap sur terrains glissants tandis que la seconde permet de basculer du couple sur l’essieu arrière, par exemple au chargement max en pulvé. Les deux fonctions se déclenchent dès qu’on donne la consigne à la machine sur l’écran iMonitor.
Côté électronique justement, l’Isobus est de série. Mais c’est en option que Grégoire propose la localisation et le traçage GPS Neotrack ainsi que la pesée embarquée Neomass. L’option suivi de sol pour les récoltes très basses, jusqu’à 15 cm au-dessus du sol, s’active aussi à l’écran.
Grégoire revoit sa vendange
Grégoire apporte quelques améliorations pour la vendange. À commencer par la récolte très basse à l’aide de palpeurs nécessaires à la gestion automatique de hauteur par rapport au sol indépendante du porteur.
Le constructeur propose également un nouveau secoueur Arc2 à zone active plus longue et de forme rectiligne plutôt que courbe. Cela lui permet de diminuer la fréquence de secouage, « en obtenant les mêmes performances, mais en préservant le palissage ».
Nouvelle rampe de pulvérisation
Grégoire adopte une nouvelle rampe qui met automatiquement chaque rang à la largeur voulue. Elle est en outre évolutive pour passer en pulvérisation ZNT. Le modèle est en cours d’homologation sur la diminution de dérive avec buses anti-dérive. Et puis Grégoire apporte maintenant la coupure de tronçon au pendillard près, par RTK.
Enfin, le constructeur charentais dote aussi sa nouvelle rampe de capteurs ultrasons à chaque extrémité pour le suivi de sol et de rang. En option, il propose aussi un relevage de rampe d’1,20 m dans les situations de tournière courte où l’on rencontre fréquemment des murets, etc.
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :